Par : Hamid Daoui
L’anarchie du transport urbain se manifeste partout en l’absence d’un plan de circulation et du respect de la règlementation. Si les dessertes sont assurées plus ou moins vers toutes les destinations et directions de la ville, ses agglomérations et ses concentrations urbaines, les durées des trajets en transport collectif sont trop longues et prolongées par les multiples haltes et arrêts fixes, voire improvisé, pourvu qu’un voyageur en attente au bord de la chaussée fasse un signe au conducteur du tacot.
Les conditions d’accueil des voyageurs entassés à l’intérieur des bus restent cependant déplorables, voire inhumaines, ne répondant nullement aux règles élémentaire de l’hygiène et de la sécurité routière et de confort ; au même titre que les circuits à parcourir ou à contourner dans des microbus bondés de passagers, indignés malgré eux.
Quant au moyen de locomotion rapide du taxi avec titre ou sans autorisation, les usagers sont sommés de payer des tarifs disproportionnés aux distances parcourues. Les budgets des ménages sont lourdement grevés par les tarifs pratiqués. Pour ce moyen de course au tarif élevé, les usagers souhaitent que celui-ci se convertisse en « collectif par place » comme le reste des destinations vers Constantine et Ali Mendjeli avec des stations des départs et de terminus appropriées, afin de faciliter les déplacements des citoyens des différentes zones d’habitations et, particulièrement vers les institutions et établissements de services publics et santé de proximité, à l’exemple de la polyclinique “Pierre Chaulet” à Massinissa…etc.