Par : M.L
Le secteur du transport public à Annaba fait de nombreux mécontents ces derniers temps. Entre une qualité de service laissant à désirer, et des promesses d’un avenir meilleur qui tardent à se concrétiser, ce sont les utilisateurs des transports en commun qui payent de leur patience chaque jour un peu plus.
A la tête des utilisateurs les plus insatisfaits, on enregistre les habitants des communes et zones retirées qui perdent de précieuses heures quotidiennement entre le trajet et le temps d’attente en station pour réserver leurs places. Le nombre de bus déployés est plus que jamais inferieur à la demande des utilisateurs qui, elle, est grandissante.
Dans le centre-ville au niveau de la station destinée au transport vers Seraidi, les bouchons sont légion. Et en cause, la désorganisation totale qui règne au niveau de cette artère qui s’est transformée en station de minibus.
Loin d’être une station, il s’agit en réalité d’un trottoir où s’entasse chaque jour les passagers à destination de Seraidi. Cela se répercute sur la fluidité de la circulation routière, puisque les piétons slaloment entre les voitures sur la route car le trottoir est inutilisable .
Cela fait des années que cette station, qui n’a d’une station que son nom, est installée au cœur même du centre-ville au niveau du boulevard Emir Abdelkader sans qu’aucune amélioration ne soit enregistrée. La situation est même en train de s’aggraver puisque les files d’attente pour le transport vers Seraidi sont de plus en plus importantes et lentes au grand désespoir des habitants de la commune.
Dernièrement, nous avons publié un article traitant des conditions d’attente à la station Kouche Nouredine pour les passagers en direction de la nouvelle ville Benaouda Benmostfa. Si les 8 bus publics destinés au pôle urbain ne sont pas encore arrivés, la direction du Transport a, toutefois, installé sur place un agent chargé d’organiser la situation afin d’éviter les habituels débordements.