Cela fait quelques semaines depuis que la nouvelle ligne de transport, reliant le chef-lieu de la wilaya d’Annaba à la nouvelle ville BenMustapha Benaouda, ex-Draâ Errich, a été ouverte, et pourtant les doléances quant à la qualité de service commencent à pleuvoir.
En effet, cette nouvelle ligne est exploitée par l’Entreprise publique économique de transport des voyageurs- Est ( EPETV- Est).
Lors de leurs premiers trajets, effectués par les autobus relevant de ladite entreprise, les passagers ont découvert qu’il s’agit de vieux véhicules nécessitant, pour le moins, un entretien approfondi pour assurer leur fonctionnement. Sur les réseaux sociaux, les habitants de Draâ Errich ont largement diffusé des images des ces autobus en panne aux heures de pointe. Dans ces image, on voit clairement que ces véhicules sont loin d’être neufs. C’est d’ailleurs le constat qui a poussé la population de Draâ Errich à manifester une large colère sur les réseaux sociaux, dénonçant ce qu’ils ont qualifié de “largage” et “marginalisation” adoptés à l’égard des habitants de la nouvelle ville.
Nous avons à moult reprises tenté de prendre langue avec la direction de l’Entreprise publique économique de transport des voyageurs- Est (EPETV- Est) mais nos tentatives sont restées vaines.
Il est également important de noter que les autorités locales de Draâ Errich n’ont toujours pas communiqué sur le sujet.
Pour rappel, la ligne en question relie la nouvelle ville BenMustapha Benaouda à la station Kouch Nour Eddine. Cette ligne s’avère différente de celle exploitée par les opérateurs privés. Les autobus assurant ce trajet empruntent la route principale menant à la cité 837 logements, ensuite la cité des 2500 logements avant de s’arrêter au niveau de la cité 712 logements publics participatifs. L’autobus se dirige par la suite au rond-point situé au milieu de la cité communément appelée Ozka. Pour ce qui est du retour, l’autobus en question passe par la cité 588 logements AADL, ainsi que celle des 914 logements, située à proximité du dernier arrêt avant de retourner vers la cité des 2500 logements pour enfin prendre la route principale vers la commune d’Annaba.
Par : I.N