Par : M.L
Plus de 1000 enseignants et éducateurs devraient bientôt être contactés pour entamer leurs procédures de titularisation à Annaba. Exerçant en tant que contractuels depuis plusieurs années, ces enseignants dans les trois cycles confondus, n’ont eu de cesse de revendiquer la nécessité de leur titularisation.
Cette décision était d’autant plus attendue que la plupart des enseignants contractuels sont affectés dans des établissements situés dans des zones d’ombres ou limitrophes, très éloignées de leurs lieux de résidences.
C’est finalement au lendemain d’une réunion du Conseil des ministres que cette décision, tant attendue, est tombée. Le président de la République a d’ailleurs insisté sur la nécessité d’accélérer cette procédure au niveau de tout le territoire national et fixé le mois de février 2023 comme date buttoir à laquelle toutes les situations devaient être régularisées.
De son côté, le ministère de l’Education nationale, a installé une commission chargée de l’encadrement et du contrôle de la mise en œuvre efficace de la décision de M. Teboune. Selon les estimations primaires du même ministère, ils seraient près de 60.000 enseignants à attendre une titularisation à travers le pays.
Cette démarche est perçue par le corps enseignants et les syndicalistes du secteur, comme une revalorisation de la profession et un moyen de conférer davantage de stabilité socioprofessionnelle aux acteurs de ce secteur.
Cette mesure vise par ailleurs à booster le secteur qui se meurt, tant l’accès à un poste permanant se veut long et éprouvant. A travers cette opération d’une grande envergure sociale, il est évidemment question d’améliorer la performance et le rendement des enseignants à travers le pays.