Par : M.L
L’APC d’Annaba a validé le projet de réhabilitation des stations Kouche Nouredine et Souidani Boudjemaa pour lequel une enveloppe de 23,3 milliards de centimes sera débloquée. C’est lors de la dernière réunion extraordinaire de l’APC pour l’approbation des projets 2023 que cette mesure, qui fait l’unanimité, a été prise.
19,8 milliards de centimes ont été réservés à la réfection de la station Kouche Nouredine, au moment où 3.5 milliards sont destinés aux travaux relatifs à la station Souidani Boudjemaa.
Les travaux de réhabilitation, qui s’annoncent conséquents, s’étendront tout au long de l’année 2023, mais devraient néanmoins redéfinir la configuration de ses stations qui accueillent de plus en plus de monde.
Actuellement, ce projet est encore sur les bureaux de la direction du Transport chargée de s’occuper de la logistique. Celle-ci a pour consigne d’assurer le lancement des travaux sans pénaliser les citoyens qui transitent quotidiennement par ces stations au cœur même de la ville d’Annaba.
Au-delà de la qualité de service médiocre observée dans ces stations, c’est l’image même qu’elles donnent de la wilaya qui dérangent les autorités.
Situées à l’entrée de la ville, ces deux stations, réputées pour leur désordre et leur insalubrité, font tache dans le chalenge d’une wilaya moderne aux standards élevés.
Cette remise à niveau des stations est aujourd’hui une urgence tant le quotidien des passagers est devenu pesant.
Avec les opérations de relogement de masse au niveau de nouveaux pôles urbains, le nombre de passagers qui transitent par ces petites stations, a triplé en quelques mois. De son côté, la direction du Transport a plusieurs projets de renforcement des lignes de transport public, mais tardent à concrétiser ses promesses.
Chaque jour, les deux stations enregistrent des files d’attente interminables qui donnent d’ailleurs souvent lieu à des débordements et des bagarres parmi les passagers qui attendent longtemps dans des conditions dérisoires.
Des altercations répétitives ont été enregistrées ces derniers mois au niveau de la ligne de bus de Draa Errich installée à la station Kouche. Ces dernières étaient, d’ailleurs, tellement récurrentes que la direction du Transport avait dû déployer deux agents pour organiser le flux de passagers de la line de la nouvelle ville.
Sans toilettes publiques, ni sièges pour l’attente et surtout présentant une insalubrité résultant de tant d’années de laisser-aller, le transit par ces stations est aujourd’hui vécu comme une punition par les citoyens lambda. La réhabilitation de ces stations, si elle venait se concrétiser dans les temps et dans les standards annoncés, va considérablement faciliter le quotidien des simples citoyens.