Par : I.N
La deuxième tranche du projet de la station du dessalement de l’eau de mer sera prochainement lancée, selon des sources bien informées.
Cette tranche sera réalisée à 45 kilomètres de la station de traitement de l’eau potable à la localité de Chaïba, sous l’égide de la société Sonatrach et selon les critères techniques rigoureux détaillés dans le cahier des charges qui est, quant à lui, établi sous la supervision de l’unité locale de l’Algérienne des eaux à Annaba.
Dans le cadre de la deuxième tranche de ce projet, deux châteaux d’eau d’un volume dépassant les 200.000 m³ seront réalisés pour permettre une distribution adéquate de l’eau potable à travers la totalité des communes que compte la wilaya d’Annaba.
Il est important de préciser, dans le même contexte, que la station, qui est prévue sur 11 ha, est appelée à produire 300.000 m3/jour destinés à alimenter en eau quatre wilayas de l’Est du pays, à savoir la wilaya d’El-Tarf, Annaba, Guelma et Skikda.
Cette infrastructure fonctionnera à l’aide des technologies les plus modernes en termes d’économie d’énergie, de sorte à réduire le coût de revient du mètre cube d’eau sur le marché local et mondial.
Le projet, ayant été lancé le mois de juin de l’année en cours, s’inscrit dans le cadre du programme d’urgence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, portant sur la réalisation de cinq stations de dessalement d’eau de mer le long du littoral algérien. Le montant de la réalisation de ces 5 stations atteint le chiffre de 300 millions de dollars.
Ce projet permettra d’alléger la pression causée par la forte demande de l’eau potable dans la wilaya qui coïncide avec la sécheresse ayant touché les deux barrages de Chafia et Meksa au cours de ces dernières semaines. Les fuites enregistrées dans le réseau de distribution de l’eau potable dans la wilaya vient donc empirer la situation, causant des coupures presque quotidiennes de cet élément vital. La population ne cesse depuis le début de ce mois de réclamer le retour de la distribution normal de l’eau potable. Mais il semble que le secteur de l’Hydraulique fait face à un véritable dilemme, en dépit de tous les efforts déployés pour assurer la sécurité hydrique à Annaba.