Par : Aimen Saheb
Une entreprise agricole gérée par un jeune innovateur âgé de 33 ans, qui se dit « victime d’une politique de sabotage qui s’installe au sein l’administration ». Aujourd’hui, le jeune Mohamed Djebelkhir souhaite attirer l’intention des autorités locales, pour relancer son projet agricole.
L’idée de ce jeune agriculteur s’appuie sur de nouvelles méthodes pour l’exploitation des terres agricoles. A la base, sa vision consiste à l’aide de plusieurs facteurs spécifiques, comme la diversité de productions pour un même système, à redonner à l’agriculture sa nature bio qui, selon lui, aidera la population locale à manger naturel. En outre, il compte également réaliser une micro-ferme expérimentale qui comprend du petit élevage, de l’arboriculture fruitière ainsi que d’autres cultures céréalières. « C’est un projet qui ne s’arrêtera jamais, si nous obtenons le soutien financier et le matériel nécessaire, la production se poursuivratout le long de l’année, c’est du jamais vu dans notre pays, et c’est ce que je souhaite réaliser ici à Azzaba » nous explique Mohamed Djebelkhir.
Produire dans sa ville natale, Azzaba, cela demeure le rêve de ce jeune agriculteur qui compte plus qu’avant, concrétiser ses idées dans les plus proches délais. Il attend une réaction positive de la part de la direction des services agricoles afin de bénéficier d’une superficie agricole qui lui permettra sans doute de réaliser ce souhait à Azzaba. Malheureusement, cet innovateur dit avoir subi, au cours des années précédentes, une « politique de sabotage » qui a mis un terme à son projet, il attend une intervention de la part des autorités locales, afin de pousser l’administration à étudier son dossier d’investissement, puis lui fournir les moyens nécessaire à son travail qui est sans aucun doute, dans l’intérêt public, particulièrement pour la population d’Azzaba.
Les études réalisées par ce même agriculteur, à l’aide de ses partenaires (plusieurs ingénieurs) démontrent clairement le rôle de chaque indicateur technico-économique, tels que les agriculteurs travaillant dans la ferme, la surface nécessaire pour chaque produit agricole cultivé, le chiffre d’affaires et les revenus potentiels, en plus, une réglementation pour l’organisation de la circulation et du stationnement des poids lourds, en fixant les tranches horaires de déplacement ainsi que les lieux où les camions peuvent circuler et livrer leurs marchandises.
Enfin, c’est un projet qui n’exige pas grand-chose, une terre agricole en plus de quelques engins dont leur montant ne dépasse pas les 4.300.000 DA. Madame le wali est invitée à inspecter le dossier de ce jeune agriculteur par elle-même, tout en sachant qu’il court, depuis plusieurs années, derrière les responsables locaux qui, malheureusement, étaient occupés à tout autre chose.