Par : A.Ighil
La mise en service du Technoparc de Chaïba, dans la commune de Sidi Amar, tarde à voir le jour. En effet, il a été approuvé par deux vieilles résolutions du conseil d’Etat. Tout comme il avait disposé d’un montant consenti par les pouvoirs publics à travers l’Agence nationale de promotion des technologies (ANPT). Et suite à une décision du gouvernement de procéder au transfert de l’agence nationale des parcs technologiques (ANPT) au ministère de la microentreprise, il a été décidé que le parc technologique de Chaïba, dans la commune de Sidi Amar, soit désormais une véritable cité des jeunes porteurs de projets innovants et des Start-up. Un espace dédié à des jeunes entrepreneurs qui se confrontent aux difficultés d’acquérir des locaux afin de réaliser leurs projets, d’autant plus que la wilaya d’Annaba est considérée comme leader dans la promotion des Start-up. Beaucoup de ces jeunes sont souvent confrontés à ce genre de situation et ils sont contraints à louer, à des prix forts, des locaux par des fonds propres. Ainsi, le parc technologique de la localité de Chaiba a été relancé grâce à un investissement de l’Agence nationale des parcs technologiques à hauteur de 4 milliards de dinars, un crédit obtenu du fonds national d’investissement(FNI). Ce technoparc devait élire domicile dans les anciens bâtiments de la vieille bâtisse de l’ENSID. Il était aussi question du déplacement des experts de techniciens de bureaux d’études étrangers. Ce parc devrait même créer 500 postes d’emplois directs et indirects. Le site de Chaiba favorise la métropolisation des industries environnantes, localisé à proximité de trois zones industrielles et une université technique. D’autres projets similaires devaient également voir le jour, notamment le technoparc d’Oran qui s’étend sur une superficie de 32 hectares et celui d’Alger qui devraient être finalisés durant l’année en cours. Le Sud aura également son parc technologique qui sera implanté dans la ville de Ouargla et dont l’assiette est déjà disponible dont l’étude a été lancée durant le dernier semestre 2020. L’investissement global de ces quatre projets s’élève à quinze milliards de dinars.