Par : M.L
Donnant la priorité aux familles installées dans les zones d’ombre de la wilaya, la Sonelgaz est actuellement en train de multiplier les opérations de raccordement aux réseaux de gaz et d’électricité. Le but est de permettre aux familles défavorisées d’entamer la saison hivernale dans des conditions descentes.
A l’heure qu’il est, 51 zones d’ombre plus ou moins importantes ont déjà été raccordées et ce, suite aux dégels de certains projets restés en suspens faute de budget. Il ne reste plus que deux zones d’ombre à raccorder, selon le planning établi avec la wilaya. Selon la Sonelgaz, cet objectif devrait être facilement atteint dans les jours à venir. Relativement aux nouveaux pôles urbains, la Sonelgaz a finalisé le raccordement des 1.200 logements sociaux d’Ain Djbara, dans la commune d’El Bouni ; ainsi que les 2.000 logements AADL à El Gantra, à Sidi Amar et les 252 logements AADL à Kalitoussa, dans la commune de Berrahal.
Donnant la priorité aux particuliers à la veille de l’hiver, la Sonelgaz a toutefois assuré le raccordement de nombreuses exploitations agricoles au niveau de la wilaya. Pas moins de 72 exploitations agricoles ont été raccordées cette année, tandis que les 8 dernières concernées par ce projet, elles sont actuellement en cours de raccordement. Ces chiffres communiqués par la Sonelgaz viennent s’opposer aux accusations auxquelles doit faire face l’entreprise ; particulièrement de la part des habitants des nouveaux pôles urbains.
Déplorant une qualité de service des plus médiocres, les principaux concernés pointent du doigt l’entreprise qui multiplie pourtant les opérations de réparation en temps et en heure pour alléger les tensions. Devant faire face à des entrepreneurs qui ruinent ses installations au gré des chantiers et des travaux irréfléchis. La Sonelgaz Annaba cumule les impayés au fur et à mesure qu’elle enchaine les travaux. A l’heure qu’il est, l’entreprise attend de toucher quelque 70 milliards de centimes, fruit de ces opérations de raccordement. Une somme qui n’est pas des moindres et qui tarde cependant à tomber dans les caisses de l’entreprise.