Par : Aimen Saheb
Après les violents affrontements, survenus le week-end dernier, au niveau de la nouvelle ville de Bouzaâroura, les habitants souhaitent l’implantation urgente d’un commissariat de police, afin de lutter contre le phénomène de l’insécurité.
Le manque de présence policière dans la ville et les difficultés de déplacement pour déposer des plaintes aux postes de police de Filfila, demeurent les premiers facteurs qui ont aidé à une massive propagation de violence dans divers quartiers à Bouzaâroura. C’est en appui de ces deux facteurs que les riverains réclament une intervention de la part des hautes autorités, afin d’attirer leur intention, dans le but les alerter sur le climat social, fortement dégradé, dans lequel ils vivent depuis plusieurs années. Ce problème préoccupe extrêmement la population qui subit quotidiennement la violence des gangs de la drogue ; les incidents sont répétitifs et inquiètent énormément les habitants de Bouzaâroura. L’implantation d’un commissariat a mis beaucoup de retard, pourtant les immeubles de la nouvelle ville ont commencé à accueillir ces bénéficiaires depuis quelques années. Les riverains risquent également de perdre leurs biens, vu que les tentatives de vols se multiplient considérablement.
Enfin, la cheffe de l’exécutif, Madame Houria Medahi, est appelée à prendre les mesures nécessaires afin de relancer, dans les plus brefs délais, le projet d’un commissariat de police à Bouzaâroura.