Le directeur du Centre Hospitalo-Universitaire Ibn Rochd a fait une déclaration concernant le sit-in organisé par les aides-soignants auquel la direction a porté toutes les mesures de solutions nécessaires. Ainsi, il a confirmé avoir contacté les parties concernées, en attente de la réponse de la direction générale de la Fonction publique concernant les postes.
Il est à noter que lundi matin, un sit-in a été organisé devant le CHU Ibn Rochd Annaba par les aides-soignants, diplômés des écoles privées de formation paramédicale. Ces professionnels, en contrat depuis 5 ans, revendiquent leur titularisation, après avoir exercé sous un régime contractuel renouvelable depuis la crise sanitaire liée à la COVID-19.
Les 119 aides-soignants concernés ont été recrutés en trois phases successives, à savoir octobre 2021, 2022 et 2023. Bien que leurs demandes de titularisation soient jugées légitimes, les manifestants dénoncent l’inaction des autorités locales face à leurs revendications répétées. Selon eux, d’autres wilayas ont déjà procédé à la titularisation de leurs employés dans des situations similaires, à l’exception de la wilaya d’Annaba.
Lors de leur rassemblement, les protestataires ont exprimé leur frustration face au sentiment d’injustice et de marginalisation. Ils ont également souligné qu’ils travaillent au-delà de leur charge horaire, suivant un régime de 7 heures sur 18, au lieu du système réglementaire prévu pour les contractuels. Malgré plusieurs promesses antérieures, la situation demeure inchangée, ce qui a conduit à l’organisation de cette nouvelle mobilisation.
Interrogé sur la situation, le directeur général du CHU Ibn Rochd a indiqué que la titularisation des contractuels dépend exclusivement d’une décision de la direction générale de la Fonction publique. Il a rappelé qu’un premier recrutement de 140 aides-soignants a été validé et que l’autorisation pour intégrer les 110 contractuels restants est encore en attente. Temporairement, leurs contrats ont été prolongés jusqu’à juin prochain. Les protestataires ont appelé les autorités compétentes à intervenir rapidement pour régulariser leur situation. Ils rappellent leur contribution essentielle, notamment durant la pandémie, et réclament une reconnaissance concrète sous la forme de postes permanents.
Par : I.S