Pratiquement, dans toutes les infrastructures de santé publique, l’on se plaint du nombre relativement important de faux-malades qui affluent vers les structures hospitalières ou polycliniques et autres centres et salles de soins de proximité… Ce qui aggrave la prise en charge des patients souffrants dans les urgences médicales avec toutes les formes de l’insécurité qui en résultent sur les personnels soignants submergés et diminués de moyens d’interventions inhérents aux multiples dysfonctionnements et de budgets insuffisants accordés à un système de santé “malade”!
L’on rapporte que ces pseudos malades qui se font consulter, rien que pour obtenir des certificats justificatifs ou des arrêts de travail de complaisance, à en croire nos sources, qui ajoutent le plus souvent : “Des menaces de violence à peine voilées sont proférées à l’encontre de tout le personnel, y compris à l’encontre des malades souffrants pour leur céder la place de la visite chez les médecins.
Ces phénomènes se sont produits récemment à la polyclinique Pierre Chaulet à Massinissa, ou encore à Derradji Salah, à l’EPH Mohamed Boudiaf…etc. Ce dernier accuse un manque de médicaments et bien d’autres consommables. Toutefois, celui-ci vient de se doter d’un nouvel appareil de scanner après que l’ancien ait été mis hors d’usage depuis une très longue durée à la suite d’une panne. Pendant ce temps, les syndicats présents ne cessent de s’entre-déchirer autour du contrôle des appareils, rien que pour la gestion du fonds des œuvres sociales, des détachements et autres intérêts en exerçant des pressions sur les responsables des structures sanitaires à tous les niveaux au détriment de la prise en charge des malades souffrants, hospitalisés ou non, ou encore de leurs propres camarades exposés aux risques qui n’ont pas perçu leurs primes de la covid19, disent-ils. Et encore moins des revalorisations salariales et indemnitaires pour rattraper le manque à gagner en promotion et avancements dans leurs statuts professionnels et les pertes induites par l’inflation et le pouvoir d’achat largement érodé par la cherté de la vie qui devraient inciter des personnels et autres auxiliaires à se mobiliser pour édifier des syndicats représentatifs et combatifs au moment où l’exercice du droit syndical serait menacé par les reculs des acquis à la suite des modifications législatifs récentes…
En conséquence, la vie du monde du travail devient de plus en plus contraignante et pénible d’où la mobilisation des travailleurs qui s’impose pour le redressement de ce secteur vital et les droits de la classe laborieuse que constituent “les soldats des blouses blanches dans les périodes difficiles de notre temps chargé d’épidémies.
Par : A.A