Par : Amar Ait Bara
En principe, cette rue ne devrait pas être baptisée au nom de ce valeureux martyr qui s’est sacrifié pour son pays et qui a donné sa vie pour l’indépendance de l’Algérie pour être libre, indépendante et prospère. La rue Ghroud Med Nacer (1931-1958) qui débute du quartier de l’Orangerie jusqu’au début du quartier de la Colonne connait, depuis une année, une opération de décapage de l’ancien goudron. Mais depuis, point de réhabilitation !.
Ainsi, l’artère en question est oubliée ; poussiéreuse et décapée entièrement, elle est devenue impraticable, bien qu’elle soit importante et à forte densité de population et de circulation automobile. Les habitations qui longent cette avenue sont anciennes et présentent des affaissements et les riverains s’en inquiètent légitimement.
Les bâtisses de cette rue datent de la période coloniale et sont dans un état de délabrement avancé, d’ailleurs, la plupart des villas sont fermées ou à vendre.
Ce chantier qui n’en finit pas devait être réceptionné avant la rentrée sociale de septembre 2022. Le cas se pose également pour la viabilisation de la route de la CNEP Oued Forcha où, après l’opération de décapage, les travaux trainent depuis deux années déjà. Idem pour l’avenue Kaidi Larbi qui est dans un état lamentable à cause du bitume enlevé et non remplacé. L’APC profitera-t-elle de l’argent injecté pour la réussite du CHAN 2023, pour réhabiliter ces nombreuses avenues poussiéreuses dont les travaux perdurent ?
Rien n’est moins sûr, d’autant qu’aucune anticipation n’a été prise s’agissant des travaux de voirie qui devraient précéder le bitumage en question. C’est dire tout le sérieux avec lequel sont gérés les deniers publics.