Par : Chaffai Chawki
Depuis quelques jours et, plus précisément durant cette période inquiétante du coronavirus, les associations des parents d’élèves s’interrogent sur le devenir de leurs enfants scolarisés. L’année passée, la scolarité était perturbée par les grèves des enseignants en dépit de l’allègement des programmes dans les trois cycles et le travail en groupes imposé par le ministère de l’Education nationale qui a donné de très bons résultats, selon les partisans de ce nouveau système d’enseignement d’urgence et par une majorité écrasante des parents. Cette année, les données sont toutes autres, car on est touché par une 3ème vague du coronavirus et la 4ème arrivera sans doute en novembre selon les propos du professeur Sanhadji, recueillis lors de son passage dans l’une des chaines de télévision algériennes. Alors, la question qui persiste faut-il reporter cette rentrée scolaire au mois de novembre 2021 et doit-on impérativement vacciner tout le personnel pédagogique et administratif avant cette date ? On le saura sans doute après la rencontre qui regroupera le ministre de l’Education nationale et les syndicats de ce secteur névralgique qui n’hésiteront pas à soulever moult problèmes rencontrés l’année passée, en l’occurrence la difficulté des programmes, l’orientation qui demeure un casse-tête chinois pour les apprenants, les textes non appliqués à la lettre par certains directeurs d’établissement , les élèves privés de repas chauds, dans les cantines scolaires, qui est un droit constitutionnel dans plusieurs wilayas. Pour rappel, à Ain Beida à titre d’exemple, les cantines scolaires sont restées hermétiquement fermées depuis plus de trois ans et, pour conclure, prendre en considération les recours des apprenants quant aux erreurs portées par leurs enseignants sur les relevés de notes. Cette rentrée scolaire un peu spéciale serait marquée par le recrutement des enseignants, puisqu’on risque de passer de 45′ à 60′ pour permettre à l’encadreur de transmettre son savoir o d’une manière convaincante à ses élèves. 45′ de temps pour des matières importantes telles que les maths, la technologie ou les langues, c’est très insuffisant et, en plus on a élimé du programme officiel beaucoup de thèmes et leçons. Et, malgré des difficultés rencontrées et par les enseignants et par les apprenants, les résultats des examens de fin d’année (5 AP, BEM et BAC ) étaient plus que satisfaisants.