Après une semaine ou presque, passée en ce mois sacré de Ramadhan, l’effervescence des marchés de la ville a baissé d’un cran. Un constat que tout le monde partage. S’agit-il d’une modération dans la consommation que le citoyen a fini, enfin, par apprendre? La question mérite certainement d’être posée. C’est en boycottant une marchandise que son prix finira par baisser. Une règle à laquelle de nombreux spécialistes adhèrent.
Il est vrai, aussi, que l’inverse de cette tendance ou de cette conduite laissent les prix prendre des ailes. Ainsi, les prix de la pomme de terre, de la courgette, de la carotte, de la tomate et des fruits, en général, ont sensiblement baissé en ce début de Ramadhan que certains craignaient.
Exception faite, bien sûr, de la viande rouge et blanche, vendue à des prix exorbitants dépassant de loin les moyens financiers des petites bourses. De toute manière, toutes les hypothèses restent plausibles pour explique ce recul des prix.
Il s’agit, selon certains, d’une tendance tout à fait compréhensible après une saignée ayant marqué les bourses moyennes. Il est, ainsi, impossible à un père de famille, avec cinq gosses à sa charge, et touchant un salaire «minable», pour reprendre les propos d’un ami, de continuer dans cette voie dépensière irrationnelle.
Dans la vie, il n’y a pas uniquement des bouches à nourrir, il y a d’autres besoins auxquels il faudrait penser aussi à satisfaire. Et ce ne sont pas les exemples qui vont manquer pour illustrer cet état de fait irréfutable. Quant aux autres articles vestimentaires, cela est une autre paire de manche. Sur ce sujet, nous reviendrons certainement dans une prochaine édition.
Par : A.A