Ira-t-on vers la dissolution ou le gel de l’Assemblée populaire communale de la ville de Constantine ? Une question que l’on se pose, notamment après les déclarations du wali qui na pas caché sa colère de la situation de blocage qui marque l’hôtel de ville. Il a d’ailleurs menacé de recourir aux textes régissant les assemblées élues pour débloquer une situation qui n’a, en effet, que trop duré.
Plus d’une année après les élections locales, l’APC de Constantine croule toujours sous les querelles partisanes, voire personnelles. Pour certains analystes avertis, ces querelles n’ont jamais quitté, à dire vrai, l’hôtel de ville. Ainsi, des élus locaux sont, encore une fois, montés au créneau pour revendiquer des postes de responsabilités au sein de l’assemblée. Et, si Constantine est aujourd’hui une ville sinistrée, en termes d’insalubrité en l’occurrence, c’est aussi et surtout à cause de ces conflits qui opposent les locataires de l’hôtel de ville. Ces derniers n’ont pas cessé, par médias interposés, de se livrer à une véritable guéguerre aux conséquences fatales sur la gestion des affaires de la collectivité.
Une gestion qui laisse vraiment à désirer. Un constat que tout le monde partage. Lors de la première session ordinaire de l’APW, de l’année en cours, le chef de l’exécutif n’a pas du tout été tendre avec les membres de l’APC en les accusant d’être à l’origine des retards enregistrés dans ces projets inscrits, entre autres, dans le cadre de l’amélioration urbaine de la cité. Un constat que certains élus ne semblent pas apprécier en ripostant et en répondant aux critiques du wali. S’il y a un responsable à « incriminer », c’est bien le maire et ses proches collaborateurs.
Et la récente sortie médiatique des opposants de Charaf Bensari est là pour confirmer que les jours du P/APC de Constantine seraient, peut-être, comptés. Ces élus ont tenu, par le biais d’un communiqué remis à la presse, à dire qu’ils se désolidarisent du P/APC et de ses agissements. Et, dans toutes ces querelles partisanes, faut-il le souligner, où est l’intérêt du citoyen ? C’est la grande question que l’on se pose aujourd’hui. De toute manière, ils sont de plus en plus nombreux les Constantinois qui tiennent à exprimer, via les réseaux sociaux en particulier, leur déception de la gestion à la fois des responsables et des élus locaux.
Par : A.A