Les travailleurs de l’établissement à caractère industriel et commercial, EPIC Annaba propre, ont observé, hier dimanche, un sit-in de protestation pour exiger la restructuration de leur entreprise qui possède un effectif de plusieurs travailleurs. Ce mouvement de protestation intervient après avoir congédié leur directeur par la tutelle qui, selon certains employés, a bénéficié de 4 mois de congé pour se reposer.
Tout ceci n’est pas évident. Cependant, d’autres travailleurs avancent la thèse d’une éviction masquée décidée par le wali et qui demeure la thèse la plus plausible sachant qu’un nouveau gestionnaire est attendu. Cet établissement chargé de la collecte des ordures ménagères a connu, ces derniers jours, une campagne de critiques et de dénigrements de son premier responsable qui a montré ses limites en matière de gestion en temps de crise. Ce dernier est à la tête de cet établissement depuis sa création il y a une dizaine d’années, s’attèle à avancer les syndicalistes de l’EPIC.
Si la proposition de la gestion de la collecte des ordures ménagères des secteurs 1 et 2 se concrétise pour être exécutée par un privé, la charge de travail des travailleurs de l’établissement EPIC Annaba propre diminuera. Ainsi, ils auront à gérer uniquement les secteurs 1, 2, 3 et les communes d’El-Bouni, El-Hadjar et Berrahal. Sur les banderoles dressées à l’entrée principale du siège de l’entreprise, les syndicalistes demandent une entrevue avec le wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, pour lui dresser un tableau et lui fournir des explications sur la situation de l’EPIC. Les syndicalistes rejettent dans le fond et dans la forme les décisions abusives et arbitraires prises par l’administration.
Par : Amar Ait Bara