Le journaliste français a été condamné en première instance, le 29 juin, à sept ans de prison pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications à but de propagande nuisant à l’intérêt national ». La peine a été maintenue en appel, hier.
Le procès en appel du journaliste français, collaborateur des magazines « So Foot » et « Society », Christophe Gleizes, s’est ouvert, hier, devant la Cour de justice de Tizi Ouzou. Il a exhorté la Cour d’appel à la «clémence», juste avant que le parquet ne réclame un alourdissement à dix ans de sa première condamnation pour «apologie du terrorisme».
A la barre, l’accusé de 36 ans, condamné à sept ans de prison en première instance, a demandé « pardon », reconnaissant avoir fait « beaucoup d’erreurs journalistiques malgré (ses) bonnes intentions », selon un journaliste de l’AFP présent dans la salle où se trouvaient aussi la compagne et les parents du reporter. M. Gleizes a notamment reconnu qu’il aurait dû demander un visa de journaliste et pas de touriste avant de partir en reportage en Algérie. Le tribunal lui a demandé, hier, s’il savait que le MAK avait été classé en mai 2021 comme terroriste par les autorités algériennes quand il avait rencontré son président, Ferhat Mehenni, à Paris en octobre de la même année. « Je n’étais pas au courant et j’ai honte de le dire. Cela porte atteinte à mes compétences. J’avais complètement raté cette info », a-t-il répondu. M. Gleizes a assuré s’être « profondément remis en question »: « ces erreurs m’ont permis de réfléchir », a-t-il dit, assurant n’avoir « aucune rancœur » à l’encontre de l’Algérie.
Des sanglots dans la voix, il a ajouté n’avoir « qu’une seule douleur, celle d’être coupé de (sa) famille », demandant à pouvoir « la retrouver ». Christophe Gleizes a, rappelons-le, été condamné en première instance, le 29 juin, à sept ans de prison pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications à but de propagande nuisant à l’intérêt national ».
Le verdict confirmant la condamnation en première instance, a été rendu le jour-même (hier, NDLR) «après les débats », a-t-on appris auprès de ses avocats.
Par : Akram Ouadah









