Par : Amar Ait Bara
La Cour des affaires pénales et délits, siégeant en deuxième instance, a prononcé, hier dimanche 4 décembre 2022, la peine de 12 mois de prison ferme à l’encontre du directeur de la Banque Extérieure d’Algérie 44, ainsi que pour son acolyte de nationalité égyptienne, assortie de deux amendes identiques pour tous les deux.
L’affaire a été mise en délibéré pour examen du dossier relatif au détournement des deniers publics. La peine de 18 mois a été prononcée à l’encontre de ce cadre gestionnaire au niveau du tribunal après avoir introduit un recours. Jugée en première instance, celle-ci a été encore une fois traitée en deuxième instance le 13 novembre dernier et le verdict a été reporté pour le 4 décembre.
Les péripéties de cette affaire remontent à l’année 2019, lorsque ce banquier accorda un prêt de 1,5 milliard de centimes à un homme d’affaires, d’origine égyptienne, sans aucun dépôt de dossier au préalable, faisant bénéficier ainsi indument un particulier qui est un client de cette banque, comme le prétend l’accusé R-B lors du procès que nous avons suivi depuis le début. Ainsi, la Cour correctionnelle a réduit la peine de 6 mois par rapport au premier verdict infligeant ainsi la peine de 12 mois de prison ferme contre l’accusé principal, idem pour le second co-accusé, en augmentant l’amende à ces deux co-accusés qui, notons-le, ont restitué la totalité du montant encaissé illégalement.