Paar : A.A
À une semaine, ou presque de l’Aïd El Fitr, les bureaux de Poste de Constantine sont pris d’assaut. De longues files d’attente ont été constatées, hier, au niveau de toutes les agences postales. Idem devant les distributeurs automatiques. Des scènes auxquelles les citoyens et les agents d’Algérie Poste se sont habitués. C’est la même scène qui se répète chaque année en pareilles circonstances, avoue E.H, un employé de ladite entreprise. Des instructions fermes ont été, ainsi données par la direction générale afin que toutes les demandes de retrait d’argent soient satisfaites avant ce jour de fête et surtout avant un week-end end prolongé d’une journée. Tous les personnels d’Algérie Poste ont été mobilisés afin de faire face à des dizaines, voire des centaines de salariés venus retirer leur argent. Les temps sont difficiles, affirme Djamel. H, un père de famille rencontré juste à proximité de l’agence postale de la cité des Mûriers. Il m’a fallu deux heures d’attente pour que je puisse retirer mon salaire, mon maigre salaire, a-t-il tenu à préciser. Et d’ajouter que, contrairement aux années précédentes, le problème de liquidités ne s’est pas posé cette fois-ci. Tant mieux, dira-t-il, pour tous ces pères de familles qui n’ont, en effet, que leur salaire pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants. Avec cette flambée des prix, nous sommes contraints de gérer rationnellement notre budget familial, poursuit notre interlocuteur. Chose qui n’est guère facile, reconnait-il, face à un pouvoir d’achat au rabais.