Par : I.N
Les prix des fruits et légumes ont connu une hausse considérable au cours des derniers jours dans la wilaya d’Annaba. Cette hausse s’est imposée en dépit de toutes les sorties d’inspection effectuées par les éléments de la direction du commerce de la wilaya. En effet, il est quasiment impossible de contrôler ces vendeurs, notamment lorsque l’on sait qu’une grande majorité d’entre eux exercent illégalement.
Rien que pour un kilogramme d’oignon, le consommateur est contraint de payer environ 100 da au niveau des marchés communaux à l’image d’El Hattab et le marché couvert, tandis que le prix augmente au niveau des commerces qui ne subissent pas de contrôle.
Les autres légumes ne sont pas épargnés par cette hausse. Un kilogramme de piment ou de poivron à titre d’exemple se vend à environ 160 da tandis que le concombre et les carottes se vendent entre 90 et 120 da. Le prix de la pomme de terre, qui constitue le légume le plus consommé par la population, varie entre 70 et 80 da.
Les commerçants, quant à eux, prétendent que cette augmentation est spécialement due au manque enregistrée dans la production de certain fruits et légumes. Cependant, aucune information prouvant leurs dires n’a été communiquée par les responsables de l’agriculture dans la wilaya.
Il suffit juste de faire un petit tour dans les marchés pour se rendre compte d’une mercuriale qui ne répond plus à aucune logique. A la cité El Abtal, à titre d’exemple, connue par la population d’Annaba comme un pôle commercial, les vendeurs des fruits et des légumes imposent des prix exorbitants, notamment durant les dernières heures de la journée. Les prix peuvent ainsi augmenter en l’espace de quelques heures. C’est d’ailleurs ce qui explique la différence des prix de ces produits alimentaires nécessaires dans le même lieu.
