Par : Amar Ait Bara
La grande placette de la gare ferroviaire d’Annaba qui date de l’époque coloniale connait en ces moments des opérations d’agrandissement avec des modifications en perspective et des nouveaux ornements architecturaux qui seront opérés pour la circonstance pour gagner un peu plus d’espace. Cela permettra, en outre, d’élargir l’extrémité de l’avenue ALN à destination d’une part au Cours de la Révolution et d’autre part celle vers la cité « Seybouse (ex-Joanoville). Pour information, cette placette n’a jamais connu de modifications depuis plus d’un siècle, date de sa construction.
Les travaux avancent à grands pas depuis plus d’un mois et les prémices d’un travail réussi commencent à apparaitre. En effet, la placette a préservé son propre décor légèrement moins petit avec l’implantation d’un grand poteau garni de projecteurs posé juste à son centre qui l’illuminera davantage. Elle sera balisée par la pose de nouveaux trottoirs pour la mettre en évidence, en plus de l’implantation d’arbustes avec l’installation des bancs de repos tout autour.
La toute dernière opération consiste au goudronnage des distances récupérées, résultats de ces travaux de modification. Ainsi, cette avenue a gagné environ 2 mètres de largeur d’extension et un élargissement de la chaussée de la même distance. Pour rappel, une autre opération a été annulée, c’est celle de la trémie de la placette de la gare ferroviaire vers la nouvelle gare maritime pour éviter les désagréments aux passagers. Une solution a été proposée par les urbanistes par le montage d’un nouveau pont en hauteur pour les piétons.
Le seul point noir demeure la mauvaise reconfiguration de la circulation routière au niveau du Cours de la Révolution qui se complique graduellement. Un projet qui n’a pas été une réussite sur le plan organisationnel et demeure sans solution avec un provisoire qui dure. En effet, la nouvelle bifurcation créée au milieu de la place de « la Gargoulette », dont le projet a été lancé dans la précipitation, est fermée à la circulation le soir et libérée le matin. Ceci reste incompréhensible.
En outre, l’éclairage public est défaillant dans de nombreuses cités et quartiers de la ville, à l’instar de la cité Rym, 8 Mars, El M’haffeur, l’avenue de l’ALN, et autres, qui sont encore plongés dans le noir.