Par : Hamid Daoui
Des locataires en titre du vieux parc locatif des appartements relevant de l’Office public de gestion immobilière (OPGI) de Constantine s’impatientent de régler leurs actes d’acquisition en propriété de leurs logements selon la formule proposée par l’organisme logeur. Les dossiers des souscripteurs trainent depuis des mois dans les tiroirs de l’OPGI, disent-ils mécontents de ce retard, après tant de publicités invitant les locataires désireux d’acheter en toute légalité leurs appartements locatifs vieillissants depuis longtemps. De plus, l’OPGI avait alors des soucis financiers pour l’entretien de ses biens immobiliers collectifs et le non recouvrement de ses créances des montants importants des loyers impayés par un grand nombre de locataires, dont le recours à la justice est devenu courant, depuis la modification du Code Civil en 2007. Des souscripteurs à la formule de cession des biens publics s’interrogent sur le retard de ces transactions et les écritures nécessaires avec les organismes concernés, l’OPGI pour les versements de l’argent à compléter pour l’achat définitif de leurs logements et la récupération des actes de propriété auprès des Services du Domaine. D’autant que la direction centrale immobilière (DCI) vient de publier son document relatif à toutes les formules de transactions immobilières et les montants correspondants des superficies soumises à la vente. La balle est dans le camp de la bureaucratie des organismes et des institutions de l’État qui naviguent à vue, au gré des fluctuations du baril sur le marché !