Par : Amar Ait Bara
L’Office communale des sports, EPIC/OCS, a bénéficié d’une subvention de l’ordre de 380 millions de centimes pour assurer au moins deux mois de salaires des travailleurs qui n’ont pas été payés depuis 5 mois. Celle-ci a été octroyée par la municipalité à la faveur de la session extraordinaire, mais elle demeure insuffisante, sachant que la masse salariale mensuelle des travailleurs est estimé à 200 millions de centimes. Ces mêmes travailleurs n’ont pas été payés depuis 5 mois et cette situation peut trainer encore dans le temps, suite au conflit les ayant opposés au président de l’APC.
Le conflit a été résolu après les interventions du wali qui a ordonné de remédier à ce problème en étant solidaire avec ces travailleurs qui ont observé de nombreux sit-in devant le siège de la municipalité. La décision du P/APC était unilatérale, celle de dissoudre l’EPIC/OCS, mais le wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, en a décidé autrement en préservant les postes d’emploi de ces 38 pères de familles et leur a évité de devenir des futurs chômeurs. Mieux encore, ce dernier a tendu la main à ces travailleurs mécontents en décidant de réaffecter tout le patrimoine de l’EPIC/OCS avec une gestion autonome, suivie de la récupération de toutes les créances de cet établissement auquel des associations sont redevables et, pour ce faire, un directeur général désigné se chargera de ces missions. Ce riche patrimoine immobilier est composé de 25 terrains de proximité, dont 4 abandonnés provisoirement, en attendant le remplacement des tapis « Matico », et 19 salles de sports.
Toutes ces infrastructures étaient louées aux clubs et associations sans qu’ils ne s’acquittent des payements des locations de ces structures qui permettent l’assurance des salaires des employés de cet établissement. Ainsi, des mises en demeure ont été notifiées aux utilisateurs dont des clubs sportifs, à savoir l’USMA Annaba, HAMRA Annaba, OMA Annaba et d’autres associations culturelles qui viennent de percevoir des subventions de la commune et leurs caisses ont été renflouées sans qu’elles ne s’acquittent de leurs dettes. Les dettes contractées par ces clubs et associations utilisateurs des infrastructures de l’OCS s’élèvent à la somme de 4 milliards de centimes et sont menacées d’interdiction d’entrainement au sein de ces infrastructures et cela, à partir de la fin du mois de janvier 2023. Ainsi, des contrats et des engagements ont été signés par les mauvais payeurs qui seront estés en justice dans le cas où ils n’honoreront pas leurs dettes envers l’OCS. Cependant, on croit savoir que le stade Chabou Abdelkader sera récupéré après le Championnat d’Afrique des locaux, CHAN 2023, car ce stade abrite depuis toujours l’administration de l’OCS qui demeure partie intégrante de cet antre du football de Bône.