Par : Hamid Daoui
Vraisemblablement, le conflit social autour de la représentativité syndicale des travailleurs, survenu il y a des mois, à la CCLS/EST El-Khroub se complique. Le secrétaire de la section UGTA a été sanctionné par une rétrogradation de son poste de la catégorie 12 à la 11 dans la grille des classifications de l’entreprise. La direction CCLS-EST (Transport) a refusé de reconnaitre la structure syndicale légale et légitime, confortée de surcroit par une décision de justice, lui préférant le syndicat rival des paysans (UNPA) pour des raisons que l’on peut imaginer de soumission à l’employeur qui enfreint les lois sociales et la grille des salaires utilisée en doublure autour de laquelle s’articule le conflit avec la section UGTA l’ayant dénoncée.
L’inspection du travail, territorialement compétente d’El-Khroub, s’est rangée implicitement du côté de l’employeur de connivence avec sa hiérarchie de la wilaya de Constantine.
Avec la présentation de la conformité légale de l’UGTA dès son élection en assemblée générale, tenue en octobre 2021 dans les locaux de l’union locale qui a supervisé et validé le scrutin. Et, une seconde fois avant même l’expiration du délai du 30 mars 2022 qui a été ignorée délibérément, malgré la communication à l’employeur par voie extrajudiciaire. Pendant que des pressions ont été exercées sur les syndiqués pour les faire rallier à la liste de l’UNPA afin de « délégitimer » la section représentative, tout en permettant à la direction d’orchestrer manipulations et provocations visant le secrétaire rétrogradé de son poste de travail pour signifier au personnel que le conflit est clos, selon nos sources avisées. Un personnel indigné par l’arbitraire et la répression ouvrière sur les travailleurs, avec la complicité de l’inspection du travail, sans pour autant résoudre les problèmes nombreux des violations des lois, y compris celui de l’usage d’une double grille de salaires par un même employeur ! Par ailleurs, les filiales de l’OAIC, à l’exemple de la CCLS du stockage à la sortie de la ville d’El-Khroub, avec des travailleurs indignés par la mauvaise gestion des responsables désignés, dont certains trainent des casseroles judiciaires ou autres sanctions à Mila ou Khenchela, avant d’atterrir à El-Khroub…!