Par : Hamid Daoui
A l’approche des vacances d’été et des congés payés des travailleurs, les syndicats s’agitent pour organiser des périodes de séjours au profit des ouvriers et leurs familles.
A cet effet, le fonds des œuvres sociales est sollicité, tout en suscitant des discordes autour des sélections des potentiels bénéficiaires et des destinations des lieux hôteliers, situés tout au long du littoral de la mer méditerranée.
Outre des montants, variant de plus de 40.000DA et 50.000DA/séjour, exigés aux souscripteurs pour profiter d’un repos physique, mental et psychologique, d’une détente ainsi que des loisirs et des plaisirs de la mer après une année de labeur, la moitié du personnel de Naftal Bounouara El-Khroub/Constantine a été exclue de la participation au tirage au sort, faute de moyens financiers suffisants.
Néanmoins, les inscrits à la sélection ont été déçus et exaspérés par l’opération du tirage au sort. Celle-ci aurait été organisée dans l’« opacité » et en « catimini » entre l’administration et les représentants des appareils syndicaux, loin des yeux des travailleurs concernés. En effet, les personnes éligibles au premier séjour prévu au juin, date de l’ouverture à droit au congé annuel et de la baignade à la mer, seraient issues des cadres de l’entreprise et des représentants des sections syndicales de l’entreprise pétrochimique en question, selon nos sources avisées et indignées par cette discrimination flagrante opérée da la désignation de ce tirage au sort opaque, fortement contesté où le personnel dit d’exécution a été carrément exclu injustement !
Par ailleurs, les travailleurs regrettent la disparition des campings de familles à la portée des bourses modestes de l’écrasante majorité du personnel qui en profite. Alors même que les moyens financiers et les possibilités d’acquisition en titre de ces lieux de vacances, réservés alors par Naftal, ont été écartés à cette époque de la redistribution plus ou moins équitable de la rente allouée au fonds des œuvres sociales des travailleurs, toutes catégories socioprofessionnelles confondues. Même leurs proches démunis pouvaient savourer ces vacances en guise de solidarité et de partages des joies estivales des familles et leurs enfants, concluent nos sources.