Par : Zaoui Abderaouf
La salle de conférences de l’hôtel Tapis Rouge de Mila abrite depuis avant-hier dimanche 6 novembre, la deuxième édition du séminaire national sur les risques majeurs (séismes, glissements de terrain, inondations, raz-de marée, feux de forêts…). La première session, pour rappel, a eu lieu l’année précédente au niveau du Centre Universitaire Abdelhafid Boussouf de Mila. L’organisation de ce séminaire qui durera jusqu’au 8 novembre est un partenariat entre le CU Abdelhafid Boussouf de Mila, l’UST Houari Boumediene, l’université 2 de Batna et le CRAAG. Le séminaire est rehaussé par la participation de chercheurs et professeurs émérites issus de 21 universités du pays, de 03 grandes écoles nationales et de trois centres de recherche spécialisés, tous appelés à se succéder sur l’estrade pour présenter pas moins de 100 communication et 64 thèmes de recherches sur les géo-risques et sur les moyens à mettre en œuvre pour les réduire ou les éviter. Rehaussé aussi par la présence de cinq walis de l’Est algérien, en sus de celui de Mila et de représentants de divers ministères et institutions, ce séminaire se veut, selon les interventions des organisateurs, une source de moyens, de conseils et de recommandations à mettre en œuvre et à appliquer sur le terrain pour remédier aux dommages que les risques majeurs engendrent lors de leur survenue. Les risques majeurs peuvent, au cas où les recommandations et conseils des experts en la matière sont pris en considération appliqués à la lettre, être réduits ou évités. Le délégué national des risques majeurs a affirmé lors de son intervention que l’Algérie dépense annuellement, depuis 2004, 35 milliards de dinars pour la gestion des ravages causés par les incendies, les séismes, les glissements de terrain et les inondations, les calamités naturelles les plus fréquentes dans le pays. « Le séisme de Mila : retour d’expérience et enseignements », «Les glissements de terrain dans le bassin de Mila », « Évaluation de la vulnérabilité de la côte de la baie de Bou Ismaïl au changement climatique et aux risques de l’élévation accélérée du niveau de la mer (érosion et submersion) », et « La modélisation spatiale comme outil de gestion et de maitrise des risques de catastrophes : les principaux leviers pour des territoires résilients », sont les thèmes des communications présentés lors de la première journée, respectivement par les professeurs Beldjoudi Hamoud du CRAAG, Chebbah Mohamed du CU AB de Mila, Boutiba Makhlouf de l’USTHB et Kalla Mahdi de l’université 2 de Batna.