Il ne passe pas un jour sans qu’on entende parler d’un logement qui a été cambriolé, ainsi que des vols à l’arraché de portables et autres larcins rappelant ceux qu’on voit dans les films de gangsters.
La semaine écoulée, c’est un chirurgien qui en a fait les frais en stationnant son véhicule devant la mosquée afin de faire sa prière. A la sortie, il a constaté que l’une des vitres du véhicule a été fracassé et tous ses papiers dérobés ; le comble, c’est qu’en ce lieu, il y a deux cafés, trois marchands de fruits et légumes, un boucher ainsi que deux revendeurs de cigarettes. Cette nonchalance de la part de la société civile équivaut tout simplement à une complicité. Deux jours après, c’est au tour de l’appartement d’un universitaire de faire les frais de cette pègre, certes les services de sécurité ont rappliqué, mais le résultat n’est pas probant.
Meskiana compte plus de 45.000 âmes et un seul commissariat ne peut garantir la sécurité des citoyens, d’autant plus que la société civile est absente et n’est présente que lors des festivités.
Une chose est quand même à mettre en exergue, ce sont les rafles répétées et périodiques jumelées, entre les services de la Sûreté nationale et ceux de la Gendarmerie nationale ; ces actions portent toujours leurs fruits et surtout mettent un tant soit peu fin aux agissements néfastes des délinquants.
Les citoyens qui nous ont contactés interpellent le premier responsable, en l’occurrence le chef de Sûreté de la wilaya, afin de programmer un autre commissariat, et surtout le premier responsable de la municipalité, à savoir le maire, pour que la vespasienne mitoyenne à la daïra soit surveillée ou carrément rasée ; ce lieu étant devenu le point de vente de psychotropes et autres drogues, au vu et au su de tous.
La mise en service d’un autre commissariat allègera un tant soit peu le volume de travail des équipes actuelles.
Toutefois les efforts dont font preuve les agents de l’ordre lors de la distribution des produits sous tension, sont à mettre en exergue.
Par : Chebout Hamoudi