En dépit des assurances formulées par les services du ministère du Commerce, quant à la disponibilité des produits alimentaires indispensables et de leur coût abordable pour les bourses moyennes, la réalité est toute autre à Guelma! Nous avons sillonné le chef-lieu de wilaya et les localités environnantes pour constater de visu l’état des lieux et nous avons découvert que les marchés de proximité n’avaient rien d’exceptionnel et ne répondaient pas aux vœux des consommateurs en quête de sacs de semoule, d’huile de table, de sachets de lait, d’œufs frais, de viandes rouges et blanches !
Le marché couvert Ahcène Harcha, qui a enfin ouvert ses portes à la faveur d’une opération de rénovation, abrite des marchands de fruits et légumes, des bouchers, des poissonniers, des vendeurs d’olives, de pois chiches, haricots blancs, lentilles, riz… mais, à notre grande surprise, la viande fraîche importée de pays étrangers est quasiment absente !
Ceux qui espéraient acheter un ou deux kilogrammes aux tarifs ‘’médiatisés’’, à savoir 1.200 dinars la viande ovine et bovine et le poulet à 350 dinars le kg ; ont déchanté et ont dû acquérir le kg d’agneau à 2.200 dinars et le kg de veau sans os à 2.400 dinars !
Un père de famille, visiblement abattu et démoralisé par cette cherté, s’exclame : ” Où sont les points de vente promis par le ministère de l’Agriculture aux consommateurs pour l’achat de viandes à des prix abordables ? C’est le silence radio ! Les années précédentes, ces promesses n’ont pas été concrétisées à Guelma ! Nous sommes devenus les otages des bouchers qui imposent leur diktat à leurs clients en proposant de la viande rouge à plus de 2.000 dinars le kg, les tripes à 1.000 dinars, les têtes de mouton à 900 dinars, la fressure à 4.000 dinars ! “.
Par : Hamid Baali