Par : A.A
En ce mois du Ramadhan, les 750 locaux du marché couvert de la cité Daksi Abdessalem devraient être ouverts aux visiteurs durant la période nocturne. Une décision qui ne cesse de susciter beaucoup d’appréhensions au sein de la population. Certains n’hésitent pas d’ailleurs de qualifier d’irréfléchie la décision prise par les commerçants de ce marché. Dans un climat d’insécurité, marqué par des agressions perpétrées à longueur de journée, il fallait peut-être réfléchir longtemps avant de prendre cette décision dont les conséquences risquent d’être fatales et sur les commerçants et sur les visiteurs. Du côté des commerçants, tout est prévu pour sécuriser les lieux. Selon les dires d’un représentant, des agents de sécurité seront en place afin de veiller sur la sécurité et la quiétude des citoyens. On ne va pas quand même, prendre le risque d’ouvrir les portes du marché, durant ces soirées ramadhanesques sans songer à cet aspect vital qu’est la sécurité, a-t-il-tenu à préciser. Un souci partagé par l’ensemble des commerçants qui activent au niveau du marché, ajouta-t-il. En dépit de cet optimisme clairement affiché par ce représentant, il est difficile de confier la sécurité des lieux à des agents sans qu’ils soient suffisamment formés. La mission est loin d’être facile. Celle-ci suppose des aptitudes et beaucoup de métier. Le nombre des locaux ainsi que la position géographique du marché sont parmi les raisons ayant suscité ces craintes au sein de la population. Dans cet endroit, plusieurs victimes ont été délestées de leurs biens par des malfaiteurs. Pour reprendre les dires d’une mère de famille, une enseignante d’anglais dans un CEM, ce marché s’est transformé, au fil des jours et des mois, en un véritable paradis pour les pickpockets. Et, avant la mise en application de ladite décision, la vigilance reste de mise.