Les élus locaux n’ont pas retenu les leçons des années écoulées, en dépit des promesses adressées à leurs administrés lors des campagnes électorales pour accéder à l’Hôtel de ville. La population guelmoise évolue dans un environnement déplorable et en dépit des multiples doléances émises, les édiles de la ville restent aux abonnés absents.
Est-il concevable de vivre dans une métropole où pullulent des nuages de moustiques devenus permanents, quelle que soit la saison ? Au fil des ans, la situation empire au grand dam des autochtones qui ne savent à quel saint se vouer.
Dans un passé récent, les élus ne rataient pas l’occasion d’organiser des campagnes de démoustication qui démarraient avant l’arrivée de l’été. On y voyait des équipes d’ouvriers aspergeant les caves, les oueds, les points d’eau et les terrains vagues d’un insecticide contre les moustiques.
A cette époque, la situation était maîtrisée par les agents affectés à cette opération de salubrité publique. A présent, les choses empirent puisqu’aucune campagne de démoustication n’a été pilotée par ceux qui sont censés veiller à la qualité de vie et au bien-être de leurs administrés.
Le chef-lieu de wilaya pullule de ces satanés insectes qui dérangent toute la population durant la sieste et pendant son sommeil la nuit. Des familles dépensent des sommes colossales dans l’achat de produits toutes formules confondues qui s’avèrent inefficaces! La situation s’est aggravée et d’aucun saisit l’opportunité du journal Le Provincial pour adresser un appel de détresse aux autorités locales afin de mettre le holà à cette situation.
Ammi Azzedine, retraité d’une société nationale, est catégorique en lançant : “Nous sommes devenus les otages d’une Municipalité défaillante et il est urgent que l’Administration se substitue aux élus locaux qui sont inefficaces et incompétents. Dans ce cas de figure, la cheffe de l’Exécutif de wilaya est notre unique chance pour changer la donne car il y a urgence dans la demeure».
Par : Hamid Baali