Par : Amar Ait Bara
Les travailleurs du service de radiologie se plaignent constamment des mesures répressives, dictées par le premier responsable de cet établissement, auxquelles ils font face. Ceux-ci affirment que le mécontentement s’est installé.
En effet, une note de service émanant de leur responsable hiérarchique, avec instruction verbale interdisant au personnel du service radiologie de quitter les lieux et estimant que les radiologues ne sont pas exposés aux risques de contamination à la covid-19 et non-concernés par la pause de midi a déclenché la colère des employés du service concerné, qui n’ont, par ailleurs, pas le droit de manger à midi gratuitement à la cantine.
Le personnel, qui a été exclu de la liste des bénéficiers des repas gratuits, dénonce un climat malsain. Mécontents et soutenus par leurs syndicalistes, les travailleurs menacent de recourir à la grève. Un sit-in de dénonciation sera observé avant de passer à la grève si la situation perdure.
De leur côté, les responsables syndicaux sont en pourparlers avec l’administration pour régler ce litige. Ils estiment que les radiologues sont exposés au même titre que leurs collègues des services covid-19 à la contamination, puisqu’eux-mêmes font des examens radiologiques à des malades atteints du coronavirus, et posent même le diagnostic parfois.
Et à juste titre le service de radiologie est situé en face des bureaux de consultation de la Covid-19 au-dessous du service des maladies infectieuses et celui de la pneumologie.
Souvent les médecins prescrivent des examens radiologiques à ces malades pour suivre l’évolution de la maladie des personnes atteintes et les effets des traitements administrés.
Les syndicalistes solidaires ont soutenus leurs collègues dans leurs démarches en observant un mouvement de protestation.
Les syndicalistes estiment qu’ils sont dans leur droit et comptent eux-mêmes déclenchés cette grève. Ils estiment aussi que leurs collègues ont été lésés dans leurs droits, même si le problème peut sembler futile, mais un droit reste un droit déclare un syndicaliste. Ce dernier déplore l’attitude négative du premier responsable de cette structure hospitalière. Pour sa part, le secrétaire général de l’union général des travailleurs SG/UGT Annaba a été sensible aux doléances de ces travailleurs et compte saisir cette occasion pour mettre fin à cette situation litigeuse en portant celle-ci au premier responsable de la santé publique à l’échelle wilaya à savoir le DSP Annaba. En attendant des rebondissements dans ce conflit, on croit savoir que le SG/UGTA et le DSP ont décidés de dénouer cette crise qui ne mérite pas tous ces échos défavorables.