Par : A.Ighil
La brigade de lutte contre la cybercriminalité dépendant de la police judiciaire de la direction de la Sûreté de wilaya de Annaba a traité pas moins de 70 affaires, dont la part du lion de ces affaires est liée au chantage et à la diffamation. Le problème de la cybercriminalité prend des proportions alarmantes, ces derniers temps, dans notre société. Les mis en cause de ces crimes du Net, relève notre source, sont dans leur grande majorité de la gent masculine, âgé entre 19 et 53 ans. Ils ont été suspectés de piratage de comptes à des fins de chantage, en prenant des captures d’images de personnes généralement des jeunes filles, à leur insu, avec leurs webcams. Ces captures d’écran sont ensuite utilisées pour soutirer de l’argent à leurs victimespour des sommes qui peuvent se chiffrer en milliards. Ces victimes de harcèlement à travers les réseaux sociaux sont de classe moyenne pour certaines, et riches pour d’autres. Les investigations ont permis l’arrestation de personnes dans ce genre d’affaires alors que, pour d’autres, leur identification est toujours en cours. Le réseau social Facebook reste le terrain préféré des chantages et des crimes cybernétiques de la part de bon nombre de délinquants pour des règlements de compte et leur cible préférée est la gent féminine. Ces femmes, de différents âges, redoutent souvent de déposer plainte par crainte de scandale, ce qui freine le démantèlement de ces réseaux criminels à travers la toile. Beaucoup se plient aux exigences de leurs bourreaux et leur paient des sommes exigées. Ainsi, le problème de la cybercriminalité prend des proportions alarmantes. Il est considéré comme une menace majeure contre la sécurité des citoyens et des États. Il existe un arsenal juridique dissuasif contre ces délinquants qui empoisonnent l’intimité de paisibles citoyens à travers les réseaux sociaux.