Par : M. L
Le syndicat national des professionnels de l’enseignement supérieur à encore une fois fait parler de lui à Annaba.
En effet, le bureau syndical de la wilaya a appelé le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à intervenir directement au niveau de l’UBMA en envoyant une délégation ministérielle pour se rendre compte de certains dépassements qui auraient été enregistrés par la section syndicale en question.
Le SNAPES dirige de graves accusations à l’encontre de la direction de l’UBMA. Des accusations qui, si elles venaient à être confirmées, pourraient sérieusement porter atteinte à la réputation de l’université.
En premier lieu, et comme à ses précédentes manifestations, le SNAPES a insisté sur le manque de coopération dont ferait preuve le rectorat à l’égard de ses syndicalistes. Selon le bureau du syndicat, l’UBMA ne considèrerait pas le SNAPES comme un réel partenaire social et ne le prendrait pas en compte dans ses décisions.
Le bureau syndical va plus loin dans ses accusations et accuse le rectorat d’un manque de transparence latent destiné à occulter certaines pratiques répréhensibles.
Selon le SNAPES, l’UBMA procèderait à des opérations de recrutement et à des promotions injustifiées sans en aviser ses partenaires sociaux. L’UBMA est également chargée relativement aux nombres de postes techniques ouverts annuellement.
Le SNAPES justifie ces deux arguments par une récente promotion dont aurait bénéficié des employés ne répondant pas aux critères de l’ancienneté ou ne possédant pas les diplômes nécessaires à l’obtention de leurs nouveaux statuts.
Par ailleurs, le syndicat explique le manque de postes et de promotions par l’absence de communication avec les différents partenaires sociaux lors des étapes de préparation et d’octroi de ces promotions. Il y aurait de nombreux profils ayant atteint la retraite sans bénéficier d’une quelconque promotion malgré les critères de haute qualité auxquels ils répondent.
Il est à préciser que la querelle entre le SNAPES et l’UBMA ne date pas d’aujourd’hui et que les charges avancées à l’encontre de l’université ne cessent de monter crescendo. Pour l’heure, le ministère de l’Enseignement supérieur ne semble pas s’inquiéter de la situation réelle à l’UBMA, puisqu’aucune intervention n’a été enregistrée.