Le décor est si désolant au niveau de cette cité AADL 2001, située au niveau de la commune d’El Bouni, en face de la laiterie Edough, en parallèle de la route nationale d’El Hadjar, qui pousse tout un chacun à se poser moult réflexions sur la situation dans laquelle vivent les riverains de cette cité oubliée. En effet, ce quartier est d’un autre âge, les routes sont détériorées, d’autres cabossées et d’autres boueuses, ces dernières n’ont connu aucune viabilisation.
Mieux encore, au milieu de la route pénétrante principale, est érigé un pylône électrique de haute tension qui dessert les habitants des bidonvilles voisins, érigés autour des immeubles. En effet, les branchements électriques de ces bidonvilles, à partir des poteaux de l’éclairage public, forment des toiles d’araignées et causent des désagréments aux habitants des immeubles AADL 2001 et représentent également un danger pour tous en cas de débranchement des fils d’alimentation, ce qui est totalement inconscient.
Cette cité AADL d’ El Bouni est dépourvue de tous les moyens d’une vie décente, vu les branchements illicites et anarchiques au niveau du pylône électrique de THT, Très haute tension. Ces derniers interpellent le wali d’Annaba et le maire de la commune d’El Bouni afin de lancer un projet de réfection de ce quartier et l’inscrire dans la cadre du prochain PCD, plan communal de développement, car ceci devient plus que nécessaire et d’une grande utilité.
Ce quartier est clochardisé, les bacs à ordures sont renversés, les ordures jonchent le sol, les routes sont dans un piteux état, sont exiguës et ne permettent que le passage d’un seul véhicule. En outre, les habitants recensés de ces bidonvilles ont bénéficé de logements sociaux et attendent leur recasement pour la plupart, au niveau de la localité d’El Gantra.
Par : Amar Ait Bara