Par : I.N
Le chef de l’exécutif de la wilaya d’Annaba, M. Djamel Eddine Berimi, a donné, la fin de la semaine passée, des instructions portant sur la levée de toutes sortes d’obstacles bureaucratiques pouvant entraver la réalisation des projets touristiques sur le territoire local.
L’investissement touristiques figure désormais dans la liste des priorités des autorités locales. Ces projets, permettant de créer un nombre considérables de postes de travail, trainent en longueur depuis des années pour des contraintes affrontées par les investisseurs au niveau des différents départements administratifs de la wilaya. En effet, quatre projets ont bénéficier d’une reprise des travaux ayant fait l’objet d’une suspension émise pour des raisons bureaucratiques. Il s’agit des quatre infrastructures hôtelières classées à la catégorie 4 étoiles. Ces hôtels devraient être livrés au cours de l’année 2025. D’autre part, la cellule d’écoute de la wilaya a reçu au cours de cette semaine une dizaine d’investissements dans le secteur touristiques ayant rencontré des contraintes bancaires ayant empêché la mise en œuvre de leurs projets.
En tout, le secteur du Tourisme de la wilaya d’Annaba compte un total de 25 constructions touristiques en cours de réalisation à travers le territoire de la wilaya, avec une capacité d’accueil estimée à 3.848 lits. Ces projets assureront un total de 1.551 postes de travail. Parmi ces projets, le seul dont nous avons eu des nouvelles est celui du village touristique, situé dans la commune d’El Bouni, lorsque le président de l’Assemblée populaire communale d’El Bouni avait supervisé l’éradication totale des dizaines d’étables et de bergeries installées sur le terrain qui devra abriter le projet prochainement. Un projet dont la réalisation avait été retardée pendant plus que 5 ans, puisque c’est en effet un projet touristique qui avait été accordé dans le cadre du CALPIREF en 2017. Si on se permet d’analyser ces obstacles, dévoilés lors des réunions tenues par la cellule d’écoute des investisseurs et présidée par le chef de l’exécutif local, M. Djamel Eddine Berimi, il s’avère clairement que, pour la plupart d’entre eux, ce sont des problèmes bureaucratiques superficiels pouvant être résolus en quelques jours, comme le retard de la délivrance des permis de construire, l’actualisation des cahiers des charges pour les investisseurs souhaitant modifier leurs projets en fonction des besoins du marché.