Les 20 frondeurs, opposants au maire d’Annaba, qui n’ont pas été invités à la réception de l’Aïd, organisée par le première responsable de la municipalité d’Annaba, ont eux aussi organisé dimanche une fête pour échanger les vœux de cette fête religieuse. Ayant été marginalisés par le maire d’Annaba pour leur engagement positif et l’amour qu’ils portent à la ville de Bône, ces derniers souhaitent le départ de cet édile avant que la situation ne se complique davantage, disent-il.
Prenant la parole l’un après l’autre, les opposants fustigent la gestion du P/APC et tirent la sonnette d’alarme, car la situation se dégrade de plus en plus et l’histoire retiendra que cette assemblée est la plus médiocre qu’ait connu la municipalité d’Annaba depuis l’indépendance.
A l’occasion de cette collation, ils exigent le départ du maire arguant qu’ils n’adhèreront jamais à sa politique de gestion approximative, basée sur l’exclusion et la marginalisation dont ils ont été les victimes. A l’occasion de cette collation, un autre opposant mécontent dira : « On ne laissera jamais le maire massacrer notre ville que nous aimons tous ; on doit sauver Annaba des mains de ce maire narcissique et nous ne trahirons jamais les citoyens qui nous ont fait confiance et qui ont voté pour nous ».
Les frondeurs opposants à la dictature, dont fait preuve le P/APC, se sont quittés en promettant de continuer de défendre Annaba et les Annabis. Ainsi, unanimes, ils disent qu’ils laisseront la justice et l’appareil judiciaire, en qui ils ont entière confiance, mettre fin aux dépassements de ce maire et sa gestion douteuse.
Par : Amar Ait Bara