La polyclinique Mustapha Abdennouri, à la cité du mai 45, dont les plafonds sont dégradés, se retrouve dans un état déplorable. Ainsi, la structure de la stomatologie et soins dentaires a été fermée pour la deuxième fois en l’espace de quelques mois pour des dégradations enregistrées suite aux intempéries.
La salle de soins de la cité des frères Spiga, réalisée il y a quelques années, est fermée et rongée par les broussailles et les bestioles. Ceci pour les structures relevant de l’Etablissement public de sante de proximité (EPSP). À l’ex-structure des maladies respiratoires, AMG/DAT, les responsables n’ont trouvé mieux que d’abattre un arbre centenaire sous le prétexte de gazouillis des oiseaux qui dérangent l’environnement.
L’EPH Mohamed Boudiaf n’est pas en reste dans cet abandon du secteur de la Santé publique à l’image de la découverte d’un malade décédé dans le jardin de l’hôpital et le rat trouvé à l’intérieur de la bâche à eau (à sec) qui alimente l’EPH 240 lits, sans compter la disparition/délocalisation d’un bon nombre de spécialités médicales et biens d’autres équipements, appareils, médicaments et consommables, etc…
En un mot, le secteur est malade et végète dans l’incurie des responsables et des luttes intestines entre la direction et les syndicats qui se livrent à des guéguerres autour de la rente des œuvres sociales en barrant la voie à toutes les jeunes compétences. Ça a été le cas d’un directeur aussitôt nommé, aussitôt muté à la suite des pressions exercées.
Par : Hamid DAOUI