Comme à chaque année, à l’approche du mois du Ramadhan, l’Algérie lance des avis d’appel d’offres internationaux pour acquérir et répondre à la demande locale de consommation de viandes rouges.
Pour ne pas déroger à la règle, cette année encore, l’Algérienne des viandes rouges (Alvar) , a entamé dès janvier 2023 la procédure d’importations à partir de plusieurs pays, dont le Brésil, Une transaction commerciale somme toute banale mais que l’actualité vient de placer aux devants de la scène, à deux semaines du Ramadhan. En effet : l’on vient d’apprendre que l’Iran, la Jordanie et la Thaïlande, ont temporairement gelé les importations de viande bovine du Brésil, après qu’un cas de maladie de la vache folle ait été signalé. Dans un communiqué du ministère brésilien de l’Agriculture a confirmé, que la Russie avait arrêté aussi les importations en provenance de l’État du Para.
Par ailleurs, le Brésil a interrompu ses exportations de bœufs vers la Chine pour respecter les termes d’un accord commercial. Le Brésil exporte du bœuf et de la volaille dans plus de 150 pays. Il est l’un des plus grands exportateurs de viande rouge au monde. La maladie de la vache folle, également connue sous le nom d’encéphalite spongiforme bovine, est neuro-dégénérative, qui endommage les cellules cérébrales et la moelle épinière des bovins, provoquant leur mort. La maladie de la vache folle est apparue pour la première fois dans les années 80 du siècle dernier et s’est propagée dans de nombreux pays du monde, provoquant une crise de consommation et une autre liée à la fabrication des produits de la viande bovine.
Qu’en sera-t-il avec l’Algérie ? Nul doute que les autorités sanitaires algériennes veillent au grain et que les tests nécessaires seront effectués en amont. Seul bémol, le département du commerce pourra-t-il palier dans l’urgence à la situation et, conséquemment, tenir ses engagements d’achalander les étals en viandes rouges aux prix ‘’promis’’. Pour l’heure, aucun communiqué officiel n’est venu signaler ce contretemps indépendant des autorités algériennes. Pour autant, celles-ci ont le devoir de satisfaire les besoins des citoyens en la matière.
Par : R.C