Par : A.A
Une pénurie en chasse une autre, tel est le constat dressé par de nombreux citoyens que nous avions rencontré ces derniers jours. Ainsi, la semoule et l’huile de table se font de plus en plus rares dans les étals des grandes surfaces. Et, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, la nouvelle circonscription administrative d’Ali Mendjeli fait toujours l’exception dans ce registre précis. Ainsi, les unités de voisinage de cette circonscription administrative sont, relativement, bien approvisionnées.
Et, si de nombreux citoyens cherchent désespérément ce produit, dont dépendent les ménagères, celui-ci est disponible dans les grandes surfaces de la nouvelle circonscription administrative dont la densité de population serait estimée à plus de 500.000 habitants. Une situation qui serait due, selon certains, à une forte demande.
Toujours selon certains avis, la spéculation pratiquée à ciel ouvert, au niveau des autres communes de la wilaya, est à l’origine de cette pénurie de l’huile de table. D’où l’appel lancé par les consommateurs, afin que des mesures fermes soient prises contre ces pratiques peu orthodoxes. Des pratiques qui ne font que discréditer un secteur aux abois. Que cache, en fait, cette pénurie, la énième, des produits précédemment cités ? La réponse à cette question est laissée à M. Kamel Rezig, ministre du Commerce et de la Promotion des exportations.
Triste est de constater que le citoyen a certainement sa part de responsabilité dans cette affaire. Celui-ci continue de s’approvisionner, le moins que l’on puisse dire, d’une manière anarchique. Un constat auquel de nombreux commerçants, interrogés sur ce sujet, adhèrent. Ce sont les mêmes personnes, ou presque, qui viennent, régulièrement, acheter l’huile de table et la semoule. Il s’agit de mauvaises habitudes qu’il faudrait impérativement dénoncer et déplorer, ont-ils tenu à marteler. S’il y a un manque des produits précités, il y a, aussi et surtout, un manque de civisme chez de nombreuses ménagères, en particulier. Celles-ci sont appelées à modérer leur mode de consommation à l’approche du mois sacré de Ramadhan, recommandent-ils.