Par : Aimen Saheb
La majorité des quartiers du centre-ville de Skikda sont qualifiés par la population comme des zones à risques, les voyous qui sèment la terreur dans ces lieux menacent énormément la sécurité de tous les habitants.
Le quartier napolitain, le Mamelon, la CIA et les HLM sont tous, des types de cités où le risque d’être victime d’une agression est plus élevé qu’ailleurs ; des dizaines de jeunes, majoritairement des arnaqueurs et vendeurs de drogue, contrôlent totalement les rues, en provoquant la panique et l’inquiétude chez les passants. Dans ces quartiers, les jeunes filles et les touristes sont les deux catégories les plus ciblées : vols de sacs, violences physiques et parfois même des agressions sexuelles à la vue de toute la population qui se trouve impuissante face à ces bandits. Par rapport aux hommes, les femmes sont considérablement surexposées aux violences exercées par les gangs de cités, ces derniers profitent de la faiblesse et la peur des filles souvent adolescentes, pour dominer ce qu’ils estiment être ‘leur territoire’, une expression souvent entendue à Skikda, marqué au coin de la xénophobie raciale. Aujourd’hui, les Skikdis se sont habitués à ce genre de comportements brutaux, le sentiment d’insécurité dans l’environnement proche demeure imposé depuis plusieurs années déjà, les cambriolages se reproduisent fréquemment, voire quotidiennement, les conflits et les batailles rangées entre gangs sont devenus une habitude chez les citoyens dans tous les quartiers de la ville. A la place de la liberté, où la plupart des gens passent quotidiennement leurs soirée, les trafiquants de drogues dirigent leurs ventes au milieu de la foule sans la moindre crainte et à découvert malgré les interventions massives opérées par les agents de la police mais qui demeurent jusqu’à présent sans résultat tangible, le règne des voyous dans cet endroit est incessamment présent. Un autre point à signaler dans la rue Didouche Mourad, les familles et principalement les jeunes filles, subissent de graves tentatives d’harcèlements moraux devant leurs parents qui ne réagissent que rarement, une attitude qui conduit à dégrader les conditions de vie de ses fillettes, notamment en tenant compte de leurs âges qui, généralement ne dépasse pas la vingtaine d’années. Autre indice qui démontre le vrai visage de Skikda ces dernières années, pendant toute la saison estivale, les agressions sur le littoral de Larbi Ben M’hidi ont terriblement explosé, les plages de Stora ne sont plus exclues de ce phénomène scandaleux. En bref, le risque d’être agressé à l’ex-Philippeville est réellement énorme.
Le sentiment d’insécurité se propage effroyablement au milieu de la population de Skikda, violences crapuleuses, vols et atteintes aux biens… La situation sécuritaire de la ville se dégrade de plus en plus et nécessite une révision et une prise en main immédiate par les différents services de sécurité.