Par : R.C
A chaque jour que Dieu fait, les habitants de l’AADL Zaafrania, La Colline Rose ainsi que ceux qui empruntent la route de Séraïdi à partir du rond-point d’El M’haffeur, pour rejoindre leurs domiciles vivent un calvaire, notamment après l’Iftar.
De jeunes automobilistes ‘’jettent’’ leurs voitures sur la voie de circulation, déjà étroite, pour s’adonner aux jeux de cartes, dominos…sur la série de terrasses de cafés qui ont élu domicile sous des habitations pourtant huppées d’un quartier résidentiel qui porte très mal son nom de ‘’Djenen El Bey’’. En réalité il n’y a ni ‘’Djenen’’ ni ‘’Bey’’, dans ce lieu que les anciens appelaient ‘’Jnen el hendi’’ et qui servait de caravansérail aux agriculteurs de Séraïdi qui venaient livrer leurs productions pour les commerçants de la ville.
Passons ! Aujourd’hui, ces cafés devenus des ‘’chichariums’’, par effet de mode, accueillent une clientèle pour le moins encombrante pour le voisinage d’une part et pour les usagers de la route, d’autre part. La situation atteint son comble les jours de matchs de coupe d’Europe ou de championnats étrangers. Sans gêne aucune, la voie de droite (en montant) est squattée en double file en plus des espaces de stationnements existants, rendant quasiment impossible tout croisement de véhicules sur la voie de circulation. Et gare à celui qui ose faire une remarque à ces nababs d’un soir, repus d’un f’tour gargantuesque et d’une méchanceté inqualifiable. Pourtant, de temps à autres, un fourgon de police passe toutes sirènes hurlantes …mais sans inquiéter ni verbaliser voire, sévir par des retraits de permis ou des mises en fourrière des véhicules en infraction. La loi est pourtant claire s’agissant de l’obstruction des voies publiques. On en a la preuve tous les vendredis et autres jours de marches ‘’politiques’’. Ce deal social est contreproductif pour l’image des services de sécurité qui doivent faire en sorte que force doit rester à la loi. Peut-on espérer une prompte intervention de la police en charge de la voie publique ? On ne manquera pas d’en faire état le cas échéant.