Le directeur de la Santé et de la Population, Rabie Mazhoud, de la wilaya de Tébessa a dévoilé, hier, les détails de la finalisation de l’hôpital de 120 lits qui est désormais sur le point d’ouvrir ses portes avant la fin de l’année.
Ce projet, d’une valeur de 30 milliards de centimes, a été conçu pour répondre aux besoins croissants de la population locale en matière de soins de santé. Initialement prévu pour traiter les troubles mentaux, l’hôpital a été transformé en un établissement de soins généraux avec l’approbation du ministère de la Santé, élargissant ainsi son impact sur les habitants de Tébessa, Khenchela et Oum El-Bouaghi.
Selon les déclarations de M. Mazhoud, cet établissement hospitalier est une réponse stratégique pour remédier aux lacunes identifiées dans le système sanitaire actuel. Situé dans le quartier 4 Mars de la capitale de la wilaya, cette infrastructure de pointe comprend des services de radiologie et de laboratoire, ainsi que des ailes spécialisées pour la psychiatrie, la neurologie, la médecine interne, les maladies gastro-intestinales, cardiaques et les soins intensifs.
Une partie significative de cette infrastructure de santé est dédiée à la psychiatrie, avec environ 40 lits réservés aux patients nécessitant des soins spécifiques. Une initiative qui vise à améliorer la qualité des services de santé mentale, un aspect souvent négligé dans de nombreuses wilayas.
Le directeur a également souligné la proposition de créer une aile chirurgicale, visant à élargir et à améliorer les services disponibles.
Ce projet revêt une importance particulière, car il a été développé pour répondre aux besoins urgents de la population, notamment ceux confrontés à des troubles mentaux. Avant cette initiative, ces individus se retrouvaient souvent livrés à eux-mêmes dans des conditions difficiles dans les rues.
Bien que les travaux aient commencé il y a près de 10 ans, l’inauguration imminente de cet hôpital représente une véritable bouffée d’oxygène pour les habitants de la wilaya, dont une grande partie se retrouve souvent contrainte de se déplacer à la wilaya d’Annaba pour se faire soigner. Les retombées positives de cette avancée se feront sentir, non seulement dans la ville elle-même, mais également dans les wilayas environnantes.
Par : B.N