Par : R. C.
La grève sans préavis des postiers a causé de nombreux désagréments pour les citoyens. Dans plusieurs villes, la grève a pratiquement paralysé la majorité des bureaux de poste.
Cette grève coïncide malheureusement avec le versement de l’allocation chômage qui a été majorée à 15.000 dinars à partir de ce mois, causant des problèmes pour de nombreux chômeurs qui attendaient leur paiement et qui ont dû faire face à des retards importants en raison de la grève.
Les postiers grévistes revendiquent notamment des augmentations de salaires et de la prime annuelle de rémunération, ainsi que le versement de la prime “Covid-19”. Les fonctionnaires grévistes réclament également le droit à la constitution d’un syndicat, comme le stipule la constitution.
Les services postaux sont un service public essentiel qui doit être maintenu en tout temps pour assurer le bon fonctionnement de la société. Il est donc important que les parties prenantes trouvent rapidement une solution pour mettre fin à cette grève et ainsi permettre aux citoyens de retrouver un service postal normal.
Aussi légitimes qu’elles soient, les revendications des n’auraient pas dû donner lieu à un mouvement de protestation illégal, n’obéissant à aucune des procédures élémentaires des grèves. Les grévistes doivent, s’ils veulent se conformer à la légalité, interrompre leur mouvement de protestation.
De leur côté, les autorités doivent absolument satisfaire les revendications des postiers de manière juste et équitable, afin d’éviter d’autres grèves à l’avenir et pour maintenir la stabilité sociale. Il est donc souhaitable de trouver une solution rapide à ce conflit afin de permettre aux citoyens de retrouver un service postal normal et pour que les postiers puissent retrouver leur travail avec des conditions de travail améliorées.