Par : M. L.
Pour la première fois depuis le début de la pandémie de Covid-19, les foires commerciales organisées chaque année à Annaba ont pu rouvrir leurs portes.
La foire de la Tabacoop a ouvert ses portes ce 25 décembre, après que le traditionnel salon d’El Bouni eut été lancé le 20 décembre.
Quelques jours après cette reprise d’activité longuement attendue par les commerçants, le bilan n’est pas des meilleurs.
Si la foire d’El Bouni attire quelques curieux, les commerçants sont unanimes, il n y a pas de quoi se réjouir au niveau des chiffres.
Les visiteurs hésitent de plus en plus à débourser de l’argent et se contentent souvent de faires les tours des stands avant de ressortir sans le moindre petit achat.
A la Tabacoop, la situation n’est pas meilleure. Il suffit en effet de faire un petit détour au niveau de cette zone pourtant commerciale, pour réaliser l’ampleur de la situation. Les locaux ayant accueilli l’évènement sont quasi déserts à la grande stupéfaction des commerçants.
Nous nous sommes rapprochés des clients pour tenter de cerner le pourquoi du comment de la situation.
La plupart des personnes questionnées assurent que la marchandise exposée n’a rien d’exceptionnelle. « Autrefois, nous visitions les foires pour découvrir de nouveaux produits, aujourd’hui on retrouve la même marchandise que dans les magasins du centre-ville »
Les prix, apparemment pas assez concurrentiels ont, eux aussi, porté préjudice à cet évènement. On observe en effet, des différences de 50 da à 100 da en moyenne. Ce qui n’est clairement pas assez alléchant pour les clients.
La reprise, après plusieurs années d’absence de cet évènement, s’annonce donc dure pour les commerçants qui de tout temps ont compté sur ces salons pour enregistrer d’importants chiffres d’affaires.