Après avoir illuminé les nuits d’Annaba avec des mélodies aux accents du patrimoine citadin, le rideau est tombé, samedi soir, sur la 17ème édition du Festival national de la musique et de la chanson citadine. Une cérémonie de clôture réussie, à l’image de l’ensemble du festival qui s’est distingué, tout au long de la semaine, par une organisation irréprochable et une affluence remarquable du public annabi.
La soirée de clôture, tenue dans une ambiance festive et chaleureuse, a été marquée par la présence du wali d’Annaba, accompagné des autorités locales. Prenant la parole, l’artiste Kamel Benani, commissaire du festival, n’a pas caché sa joie face à la réussite de cette édition. Il a tenu à saluer l’engagement des artistes venus de toutes les régions du pays, ainsi que l’enthousiasme d’un public fidèle. Il a,de même, exprimé sa profonde reconnaissance à tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, au succès de cet événement culturel d’envergure.
Dans son discours, le wali, Abdelkader Djellaoui, a mis en avant l’importance de soutenir les talents créatifs et de miser sur l’humain à travers la culture. Il a insisté sur la nécessité de construire une société moderne, fière de son identité et en phase avec son époque. Il n’a pas manqué de remercier les acteurs culturels de la wilaya pour leur implication, saluant particulièrement le travail de l’équipe jeune et dynamique du festival, sous la houlette de l’artiste Kamel Benani.
La soirée finale a été, aussi, l’occasion de célébrer les traditions musicales propres à la ville de Annaba, avec notamment la prestation de la troupe des Aïssaoua, celle du groupe El Médina dirigé par l’artiste Abdelkader Hamlaoui. Le programme artistique a été enrichi par les performances de Dib El Ayachi, Reda El Arfaoui, et Karim Boughazi, venu de Tlemcen, ainsi que par celle de l’artiste tunisien Mohamed Jebali. Ce dernier a tenu à rendre hommage à la mémoire de la défunte diva Warda El Djazaïria, en interprétant l’une de ses chansons à l’occasion de l’anniversaire de son décès, avant de séduire le public avec deux titres du répertoire tunisien.
Avec cette édition 2025, Annaba a non seulement réaffirmé son rôle de carrefour culturel, mais elle a surtout prouvé que la musique citadine, ancrée dans la tradition, peut encore vibrer et faire vibrer les cœurs.
Par : Ikram Saker