Dans le cadre de la lutte contre les extensions anarchiques et les constructions illicites dans la nouvelle ville BenMoustapha Benaouda, la wali déléguée de Draâ Errich, Mme Wassila Bouchachi, a supervisé, à la fin de la semaine dernière, une vaste opération d’éradication de ces extensions.
Ainsi, une superficie estimée à plus de 4,5 hectares a été récupérée par les autorités locales à l’issue de cette opération. Cette démarche intervient suites aux multiples doléances manifestées par les résidents de Draâ Errich et repris par les médias locaux.
Le phénomène des extensions anarchiques érigées par certains habitants des cités consacrées aux logements publics locatifs à Draâ Errich a pris des proportions alarmantes. Malgré les efforts déployés par l’Office de Promotion et de Gestion Immobilière, OPGI d’Annaba, pour mettre un terme à ces agissements, ces extensions continuent de se multiplier, défigurant le paysage urbain dans la région.
Les services compétents ont informé les locataires des cités publiques que la construction de toute sorte d’extension dans les espaces communs est interdite par le décret présidentiel n° 83.666. Cependant, il semble que certains locataires continuent d’enfreindre cette réglementation. D’où justement les doléances d’une grande majorité des habitants des cités relevant de la nouvelle ville de demander l’ouverture d’une enquête sur l’impunité des auteurs de ces infractions.
Les extensions anarchiques peuvent entraîner une dévaluation de la valeur immobilière de la région, ainsi qu’une augmentation des problèmes de sécurité pour les habitants, notamment si l’on sait que certains individus exploitent ces mini bâtisses pour le trafics et la consommationdes substances nocives pour la santé. Ces bâtisses, murs et extensions, se trouvent collées aux immeubles, ce qui peut également causer des dommages aux infrastructures publiques et aux bâtiments adjacents, ce qui peut coûter cher à l’Etat.
les extensions anarchiques à Draâ Errich représentent un défi important pour les autorités locales et l’OPGI. D’où justement la nécessité de prendre des actions urgentes pour mettre fin à ce phénomène et garantir la sécurité et la qualité de vie des habitants.
Par : I.N