Par : Amar Ait Bara
Les administrés et automobilistes de la wilaya d’Annaba se font moult réflexions sur ces nombreux chantiers à ciel ouvert que connait la ville, ayant pourtant débuté au début de l’année 2020, mais exécutés à une vitesse de croisière, vu les nombreuses entraves rencontrées. Les chantiers en question ont causés des embouteillages et des encombrements sans compter la pollution et aussi la nuisance devenus les ingrédients du quotidien des Annabis. Ces projets sont certes utiles et ont concerné la rénovation, la réhabilitation, le remplacement des buses vétustes ou détériorées. Il est à rappeler que la ville de la Seybouse est inondable et située au-dessous du niveau de la mer, ce qui a nécessité la pose des grandes buses pour faciliter l’écoulement des eaux pluviales et celles de l’assainissement. Les automobilistes ne cessent de déplorer l’état dont lequel se trouvent les routes de leur wilaya et éprouvent d’énormes difficultés à circuler bien que ces derniers payent annuellement leurs « vignettes automobiles ». Ces grandes avenues et boulevards ont été touchés par des opérations de travaux hydrauliques ayant amenés les autorités à changer les canalisations et la mise en place des grandes buses. Pourtant, les ruelles et les artères de la ville n’ont pas été épargnées par les crevasses et les nids de poules dont certains sont distants l’un de l’autre de 5 mètres seulement. C’est la grogne chez les automobilistes et les taxieurs qui dénoncent à chaque fois l’état des routes, eux qui ont des charges à payer et surtout contraints d’acheter annuellement des vignettes automobiles qui doivent servir justement à réparer ces routes.
Si certains trottoirs ont connu des opérations de réhabilitation, dont le rondpoint d’El Hattab, d’autres par contre représentent un danger pour les piétons à cause de l’ampleur des dégâts et des défectuosités. Le boulevard Emir Abdelkader a été ciblé également par des travaux hydrauliques et des buses de 1 mètre de diamètre sont entreposées sur les chaussées en attendant prochainement leur mise en place et l’installation des caniveaux. A cet effet, le boulevard en question sera fermé incessamment à la circulation routière qui se compliquera davantage, vu l’importance de cette artère qui donne sur plusieurs quartiers du centre-ville. Un fait important mérite d’être évoqué, toutes les grandes artères concernées par ces travaux sont fermées à la circulation ; quant aux autres, elles sont dans un piteux état et ceci a provoqué la grogne des automobilistes, même les piétons évitent d’emprunter ces routes. Même si certaines n’ont pas été concernées par la pose des caniveaux et le changement de buses, mais elles sont touchées également par la réfection des routes, à l’instar des boulevards Abdelaziz Benzaim et Boukhtouta Hocine qui ont connues des opérations de réhabilitation et sont aujourd’hui ouvertes à la circulation. Le choix de certaines artères et routes qui connaitront des opérations de rafistolage est judicieux et n’est pas fortuit car celles-ci sont dans un piteux état et ces opérations de remise en état sont nécessaire.
La cité de la Plaine Ouest a été également touchée par l’opération de mise en place de nouvelles buses qui ont été placées en direction de l’oued, mais la route est restée défectueuse et en l’état, c’est-à-dire impraticable et ceci depuis plus d’un mois, date de fin des travaux et de réception du projet. Quant au boulevard Souidani Boudjemaa dont les travaux ont été achevés, une seule partie de ce boulevard a été réhabilitée et remise à la circulation, un seul tronçon réceptionné et qui pose un grand problème pour le désengorgement de la circulation routière dense à ce niveau. Toutes les routes qui mènent à Sidi Aïssa, idem pour la Colline rose, via El M’Haffer, sont défectueuses, en plus des travaux entrepris précipitamment au niveau du rond-point portant le nom du sinistre Baha et certains automobilistes peinent à regagner leurs domiciles. Même les voies adjacentes à ces avenues touchées par les travaux sont inaccessibles pour devenir sans issues et souvent sources de tous les problèmes, dont ceux de l’anarchie et de l’insécurité. Annaba est devenue suffocante, voir intolérable à cause de ce tableau noir dressé suite à ces interminables et éternels encombrements à longueur de journée, poussant les automobilistes à faire les courses à pied.
. La règle veut qu’après les travaux les chaussées doivent connaitre des opérations de bitumage pour ne pas entraver la circulation routière, une remise en l’état. De nombreuses tronçons qui ont connu des travaux n’ont pas étaient normalisés et leurs remises en l’état trainent en longueur. Au niveau du quartier Didouche Mourad, les routes qui mènent vers le quartier de l’Orangerie sont dans un état lamentable et sont impraticables. Les rues Asla Hocine et Bougandoura connaissent le même sort et les travaux de pose des caniveaux se poursuivent jusqu’à présent. Nos sources indiquent que d’autres artères et boulevards seront concernés par ces travaux à l’instar de Saouli Abdelkader, Kabar Adra, Boukhtouta Hocine, rue de Savoie, pour ne citer que ceux-là. En ce moment, certaines trémies connaissent des opérations de réhabilitation, sauf que les travaux débutent le matin et ces dernières sont interdites à la circulation, créant ainsi des interminables files, des encombrements et surtout des désagréments aux automobilistes pressés de rejoindre leurs lieux de travail, dont certains sont forcés de faire de grands détours. Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, c’est la préservation par ces travaux tous azimuts, de l’avenue Tarek Ibn Zied et cet endroit n’a pas été touché d’un iota par ces opérations hydrauliques.