Par : Amar Ait Bara
L’entreprise EPIC Annaba ville propre, traverse une crise financière grave, au motif que les communes contractantes n’arrivent pas à s’acquitter de leurs dettes envers cette entreprise prestataire de service. En effet de nombreuses communes dont les plus importantes de la wilaya louent les prestations de service de l’EPIC, pour la collecte des ordures ménagères de certaines communes dont : Sidi Amar, El Hadjar, el Bouni, et bien sûr Annaba. Certaines communes dont Annaba qui traverse une crise financière n’arrive pas à honorer ses dettes envers l’EPIC Annaba et ceci depuis sa création en 2016. Une dette qui s’élève à 400 milliards de centimes Cependant d’autres communes a l’instar d’EL Bouni font des efforts et avancent des sommes d’argent suffisantes pour assurer les salaires des travailleurs. Ces derniers sont mécontents et menacent à chaque fois de faire la grève pour que leur entreprise retrouve son embellie financière. L’entreprise est chargée de la collecte des ordures ménagères possède un parc automobile vétuste et attend la livraison de la commande de 20 nouveaux camions.
Le wali, qui suit de près le dossier, a instruit les services communaux de se charger de débarrasser la wilaya des décombres, soulageant ainsi l’EPIC , en charge uniquement de la collecte des ordures qui. L’EPIC Annaba souffre d’un handicap logistique majeur. Le parc roulant ayant été surexploité, les camions sont souvent en panne mécanique .
Ainsi 80% du tonnage total des ordures collectées sont issues des communes limitrophes dont Berrahal, el Hadjar, sidi Amar et El Bouni. Rappelons que l’ entreprise vient de bénéficier de deux locaux pour pouvoir élargir ses activités professionnelles. D’une part l’ancien siège de la SNLB situé à Boukhadra et également l’actuel siège des domaines situé à l’avenue de l’ALN. Ce même établissement servira de siège des bureaux de la direction a l’entreprise en plus du grand parc situé à l’avenue Bicha Youcef à Pont Blanc. Les travailleurs interpellent le wali afin d’intervenir auprès des communes contractantes de l’EPIC, afin de s’acquitter de leurs dettes. Pour l’anecdote, le wali d’Annaba est le président du conseil d’administration de l’EPIC.