Après l’inauguration en grande pompe le 5 juillet dernier, de la rénovation et l’aménagement de l’EPH Bencharif AEK Ali Mendjeli, voilà aussitôt, le désenchantement. En effet, l’éphémère épisode d’enthousiasme de la population s’est arrêté à la surprise générale des habitants, des personnels hospitaliers et autres agents employés.
L’EPH ne fonctionne pas à cause de l’alimentation électrique défectueuse qui accuse des courts circuits à chaque mise en marche d’un quelconque éclairage ou appareil électrique, apprend-on de source ouvrière. Tous les services sont à l’arrêt, depuis le bloc opératoire, la médecine interne, la maternité et la pédiatrie, etc…, excepté le service des urgences médicales qui procède aux simples consultations des malades qui affluent vers cet EPH 120 lits, longtemps fermé pour travaux.
Cependant, les urgentistes ont réalisé, la fin de semaine dernière, une prouesse en faisant accoucher une parturiente. Mais la patiente a été évacuée aussitôt vers la clinique des Apôtres de Sidi-Mabrouk. Quant au bébé, il a été réévacué pour une prise en charge délicate vers le Centre hospitalo-universitaire CHU Dr. Benbadis à Constantine.
Actuellement, l’écrasante majorité du personnel se présente sur les lieux, sans fournir un quelconque travail effectif pour cause de la défectuosité des branchements des circuits électriques indispensables au fonctionnement des services précités et de la climatisation par ces temps caniculaires. À en croire nos sources, les courts circuits se produisent et les fusibles sautent instantanément à chaque mise en marche des climatiseurs neufs placés récemment.
Par ailleurs, l’on enregistre la vacance du poste de la direction de la Santé et de la Population (DSP), selon les mêmes sources qui affirment que “la nomination d’un nouveau responsable serait l’objet de luttes des appareils des diverses administrations”.
Ainsi, les malades sont pris en otage par un système de santé présenté comme étant des plus performants à travers l’Afrique et le Monde Arabe par les dirigeants de l’Etat algérien et sa nomenklatura propagandiste.
Par : HAMID DAOUI









